VIVE LA RÉVOLUTION

MACRON NOUVEAU PASQUA

lundi 25 mars 2019, par do (Date de rédaction antérieure : 25 mars 2019).

Legay - Pasqua Macron

Pasqua est un homme politique qui fut tristement célèbre en son temps

Macron peut être comparé à Pasqua pour deux raisons :

1°) Pasqua dirigeait le SAC, Service d’Action Civique, qui était une police parallèle illégale et ultraviolente.

Macron a son Benalla

2°) Pasqua : « Quand on a un fils sous dialyse, on ne le laisse pas se promener la nuit à Paris » avait-il approximativement dit aux parents de Malik Oussékine pour les consoler de la mort de leur fils assassiné par ses PVM (Policiers Voltigeurs Motorisés) le 6 décembre 1986 vers une heure du matin.

Macron, à propos de Geneviève Legay - 73 ans - grièvement blessée à Nice par une charge de police a dit : « quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits »

Voici maintenant diverses citations de Pasqua que ne renierait certainement pas Macron :

« Il faut terroriser les terroristes ! » à propos des Gilets Jaunes considérés comme tels puisque Macron leur envoie désormais l’armée avec l’opération Sentinelle destinée aux terroristes.

« Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ! » à propos des promesses faites par Macron aux Gilets jaunes le 10 décembre 2019.

« la démocratie s’arrête là où commence l’intérêt de l’État » puisque Macron ne veut pas satisfaire les Gilets jaunes vu que l’intérêt de l’État coïncide avec celui de la bourgeoisie… puisque l’État n’est que l’ensemble des bandes armées du pouvoir.

Pasqua

4 Messages de forum

  • MACRON NOUVEAU PASQUA 26 mars 2019 01:13, par SUN TZU

    OUI NOUS Y SOMMES

    SUN TZU

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  • MACRON NOUVEAU PASQUA 26 mars 2019 04:34, par JMD

    … sans compter que fin 1986, son pote Pandraud a dit à propos de Malik Oussekine (tué par les "voltigeurs", les flics à moto) que s’il avait la santé fragile, il n’avait qu’à ne pas sortir.

    Comme quoi, en 23 ans, le vocabulaire des assassins officiels n’a pas trop varié…

    Mr Pasqua, deux fois ministre de l’Intérieur, et par la suite impliqué dans divers trafics en Afrique (drogue au Maroc et armes en Angola) avait été vice-président de la milice nommée le Service d’Action Civique (barbouzes) de 1962 à 1969 (au moins) selon son propre aveu, organisme dirigé par un certain Jacques Foccart, également "Monsieur Afrique" auprès du président de la République. Bénéficiant des fonds secrets de l’Elysée du temps de De Gaulle, mais plus du tout dès l’époque Pompidou, cet organisme s’est de plus en plus étoffé (en plus de gens au passé politiquement pas clair) de gens aux casiers judiciaires plus que chargés pour se financer par différents actes de gangstérisme, racket et trafics, sans compter les exactions contre les syndicalistes et communistes. A été dissous en août 1982 suite à une affaire criminelle retentissante (tuerie d’Auriol).

    Amitiés !

    JMD

    SAC Foccart - commission parlementaire (PDF) :

    http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/SAC-…

    JPEG - 97.7 ko

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  • MACRON NOUVEAU PASQUA 26 mars 2019 18:51, par Jean-Pierre

    Ce n’est pas de Pasqua que Macron devrait être rapproché, mais de Ségolène Royal. Celle qui plaidait lors de sa campagne électorale de 2014 pour un « ordre juste », vient de voler au secours de Macron en mettant le point sur le i de sécurité. Voici son commentaire sur RTL à propos de la mobilisation des militaires de la mission antiterroriste Sentinelle pour la protection des sites sensibles » en prévision de l’acte XIX de la révolte des Gilets jaunes :

    « Je me suis demandée pourquoi ça n’avait pas été fait plus tôt. Ça ne me choque absolument pas que les militaires protègent les bâtiments publics. Les black blocs ne sont pas des terroristes mais ils sèment la terreur. Et donc c’est la même chose. »

    Et il faut voir la gueule de cette féministe versaillaise sur la video où elle balance son crédo !

    Les « anti-fas »-de-mes-deux qui font une fixette sur Marine Le Pen, devraient se rappeler, s’ils n’avaient pas la mémoire aussi courte que les idées, que les premiers massacres contre-révolutionnaires du XXe siècle ont été ordonnés par un dirigeant social-démocrate, Gustav Noske. À Kiel, d’abord, quand il était gouverneur de cette ville portuaire pour mater l’insurrection de matelots ralliés au communisme, puis à Berlin ensuite, en tant que ministre de l’intérieur, pour écraser celle des spartakistes.

    À la différence des socialistes hexagonaux en peau de lapin du genre Guy Mollet, Robert Lacoste, François Mitterrand…, qui ont couvert la sanglante répression du mouvement de libération algérien, Noske évoquait avec le cynisme qui tient lieu de franchise chez les salauds, sa fonction de garant sans états d’âme de l’ordre bourgeois, comme en témoigne sa célèbre déclaration : « Il faut que quelqu’un fasse le chien sanguinaire : je n’ai pas peur des responsabilité ».

    Avis donc aux anarchoïdes et autres radicaux de papier en retard d’un fascisme comme d’autres, les stratèges galonnés de l’armée française des années 30 du siècle dernier, le furent d’une guerre.

    Jean-Pierre

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