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Levothyrox : Une étude met en cause la substituabilité des formules

vendredi 5 avril 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 5 avril 2019).

Note de do : L’affaire du Levothyrox prouve que les "médicaments" génériques sont des mauvaises imitations

En effet, on nous dit que souvent dans un médicament générique c’est seulement l’excipient (substance autre que le principe actif) qui change et que, donc, c’est pareil. Cependant, pour le Levothyrox on a "seulement" remplacé l’excipient, auparavant du lactose, par de l’acide citrique et du mannitol.

Or ce changement semble être à l’origine de nombreux nouveaux effets secondaires (principalement maux de tête, de ventre, diarrhées etc.). Sur les réseaux sociaux, les témoignages se multiplient. Une pétition « contre le nouveaux Levothyrox dangereux pour les patients », signée par plus de 20000 personnes, circule même depuis fin juin sur internet

Mais il y a bien d’autres raison de refuser les génériques :

http://mai68.org/spip/spip.php?article395


Levothyrox : Une étude met en cause la substituabilité des formules

https://fr.reuters.com/article/topN…

4 avril 2019 / 15:19

Photo prise le 3 décembre 2018/REUTERS/Emmanuel Foudrot

PARIS (Reuters) - Une étude publiée jeudi met en cause le test ayant permis d’établir la substituabilité de l’ancienne et de la nouvelle formules du Levothyrox, un médicament contre les troubles de la thyroïde faisant l’objet de plaintes en justice.

Des milliers de personnes traitées avec ce médicament en France se sont plaintes de troubles, parfois graves, après le passage à la nouvelle formule.

Les auteurs de l’étude franco-britannique publiée dans la revue Clinical Pharmacokinetics, soulignent que Merck, producteur du Levothyrox, s’est conformé aux règles européennes qui préconisent l’utilisation d’un test s’appuyant sur un calcul de moyenne.

Cependant, l’analyse des données montre que “plus de 50% des volontaires en bonne santé ayant participé à l’étude qui a démontré la bioéquivalence moyenne (ABE) étaient en fait en dehors de la zone de bioéquivalence a priori”, écrivent-ils.

Cela signifie que pour plus de la moitié des participants, la disponibilité du principe actif dans l’organisme - sa concentration dans le sang et la vitesse à laquelle il s’y propage - était significativement différente entre la nouvelle formule et l’ancienne.


Levothyrox : un changement de composition mal accepté

http://sante.lefigaro.fr/article/le…

Publié le 18/08/2017 à 10:00

Mis à jour le 18/08/2017 à 17:41

Aurélie Franc

La nouvelle formule du Levothyrox, médicament à destination des personnes avec des problèmes de thyroïde, entraînerait des effets indésirables chez certains patients.

« J’ai des appels tous les jours de personnes qui n’ont parfois pas encore commencé le traitement mais qui ont peur », déplore Beate Bartès, présidente de l’association Vivre sans thyroïde . La cause de ce mouvement de panique ? Le changement de la formule du Levothyrox (médicament qui mime les hormones thyroïdiennes) effectué en mars 2017, à la demande de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Dans la nouvelle formule, le laboratoire Merck a changé l’excipient principal - substance autre que le principe actif du médicament qui permet d’obtenir certaines caractéristiques précises (consistance, couleurs etc.). Auparavant composé avec du lactose, le Levothyrox comporte désormais de l’acide citrique et du mannitol.

Or ce changement semble être à l’origine de nombreux nouveaux effets secondaires (principalement maux de tête, de ventre, diarrhées etc.). Sur les réseaux sociaux, les témoignages se multiplient. Une pétition « contre le nouveaux Levothyrox dangereux pour les patients », signée par plus de 20000 personnes, circule même depuis fin juin sur internet. Plus grande stabilité

Pour ceux qui ne supportaient pas la précédente composition du médicament, le changement d’excipient a du bon. « Avec l’ancienne formule, j’avais constaté qu’à chaque fin de repas, mon ventre était extrêmement gonflé, mais avec la nouvelle formule, j’allais beaucoup mieux », témoigne Christine*, intolérante au lactose et qui prend du Levothyrox depuis plus de 7 ans.

Selon l’ANSM, ces excipients permettent également « de garantir une stabilité plus importante de la teneur en substance active (lévothyroxine) tout le long de la durée de conservation du médicament », sans modifier « ni la quantité de substance active qui passe dans le sang, ni la vitesse à laquelle elle atteint l’organe cible ». Effets indésirables ?

« L’immense majorité des patients sous Levothyrox ne présente pas de symptômes », assure en effet Beate Bartès. « Certains vont même un peu mieux, dans la mesure où leur intolérance au lactose ne pose plus de problème, ou qu’ils absorbent un peu mieux la nouvelle formule ».

Mais elle entraînerait, chez d’autres patients des nouveaux effets secondaires. Plusieurs hypothèses sont avancées : serait-ce une intolérance aux nouveaux excipients ? Assez peu probable, selon Beate Bartès, car ces excipients sont déjà présents dans beaucoup de médicaments et dans plusieurs produits de la vie courante. Le mannitol est par exemple un composant des chewing-gums et bonbons sans sucre. Modification de l’absorption ?

Autre hypothèse, plus plausible : le changement d’excipient a pu modifier la façon dont le corps absorbe le principe actif. « Si l’on change l’excipient, il est possible que le dosage soit modifié de quelques microgrammes », explique Beate Bartès.

Or, les hormones thyroïdiennes ont ce qu’on appelle une « marge thérapeutique étroite » : quelques microgrammes en plus ou en moins peuvent avoir un impact important sur le bien-être du patient. Par ailleurs, dans la mesure où les hormones thyroïdiennes interviennent dans quasiment toutes les fonctions de l’organisme, un déséquilibre, même léger, peut donc largement impacter la qualité de vie du patient.

« Si l’organisme ne s’adapte pas tout seul au changement au bout de quelques semaines, il peut être nécessaire d’ajuster les dosages, en accord avec son médecin », explique Beate Bartès. « Si certains patients ne supportent vraiment pas la nouvelle formule du Levothyrox, cette hormone existe sous forme liquide : ce médicament (la L-Thyroxine en gouttes) est notamment utilisé chez les enfants qui naissent sans thyroïde et chez les personnes intolérantes au lactose ». « Mesure de précaution »

En attendant, l’ANSM enquête sur ces effets indésirables. Elle assure pour le moment que « les premiers résultats rapportent qu’il n’y a pas de différence en termes de sécurité de l’emploi entre l’ancienne et la nouvelle formule. » Elle invite cependant « par mesure de précaution », certains patients (traités pour un cancer de la thyroïde, ayant une maladie cardiovasculaire, enfants, personnes âgées ou personnes ayant un équilibre thérapeutique difficile à atteindre), à tester leur dose d’hormones - par prise de sang - « dans les 6 à 8 semaines après le début de la prise de la nouvelle formule. »

L’ANSM rappelle que si les symptômes persistent, il est possible de signaler les effets secondaires sur la plateforme du gouvernement. L’Agence demande enfin aux patients d’être attentifs au nouveau code couleurs des boîtes qui permet de connaître le dosage précis du médicament.

Trois millions de Français prenaient du Levothyrox en 2012, selon les dernières données de l’ANSM.

Les médicaments génériques : SOIGNÉS COMME EN AFRIQUE !

http://mai68.org/spip/spip.php?article395

Suite à la mort de plusieurs personnes, rappel de tous les lots d’un médicament GÉNÉRIQUE, le Furosémide TEVA (vidéos)

http://mai68.org/spip/spip.php?article5368

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