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Malheureusement les Suisses ont accepté la restriction sur l’accès aux armes imposée par l’Europe

lundi 20 mai 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 mai 2019).

Deux articles venus de suisse (letemps.ch) illustrent le titre : « Les Suisses préfèrent Schengen aux fusils » et « Loi sur les armes, la carte des résultats commentée : l’âme du pays réside dans les banlieues »

Extraits de ces articles :

« "Deux arguments ont porté", estime la conseillère nationale zurichoise Priska Seiler Graf (PS), dont le parti s’est installé de son côté à quelques rues de là. "Tout d’abord, la possibilité d’apporter davantage de sécurité dans le pays en durcissant les règles d’accès aux armes à feu, souligne-t-elle autour d’un buffet froid végétarien. Ensuite, la peur de quitter l’espace Schengen." »

« Nous ne nous sommes pas battus seulement pour les objets inertes que sont les armes, mais aussi pour nos libertés. Aujourd’hui, nous en avons un peu moins qu’hier. »

« Le camp du oui à la modification de la loi sur les armes est très majoritaire en ville. A l’inverse, les régions les plus périphériques du pays, les plus traditionnelles, ont voté massivement non. »

Note de do : les végétariens sont naturellement dans ce sale coup !

Les Suisses préfèrent Schengen aux fusils

https://www.letemps.ch/suisse/suiss…

Boris Busslinger

Publié dimanche 19 mai 2019 à 20:36
modifié dimanche 19 mai 2019 à 20:45.

Les tireurs n’ont pas réussi à convaincre une majorité de la population : l’accès aux armes sera à l’avenir plus difficile en Suisse. Un signe clair d’ouverture vers l’Europe, estiment la majorité des partis

ProTell, le lobby des armes suisse, l’a martelé pendant des mois : la population ne voudra pas d’un nouveau diktat de Bruxelles. L’argument n’a pas porté. A 63,7%, la Suisse a très nettement accepté la reprise de la directive européenne sur les armes, qui vise à durcir les conditions d’accès à certains fusils et pistolets. Tous les cantons ont fait de même, à l’exception notable du Tessin (54,5% de non).

Malgré la clarté de la décision populaire, le résultat du scrutin a été accueilli avec soulagement par les milieux économiques ainsi que les partis bourgeois et ceux de gauche, qui n’attendaient pas un dénouement si net. L’Union européenne s’est également félicitée d’un vote qui permet à la Suisse de « continuer à respecter ses obligations européennes et internationales ». C’est aussi une première victoire pour Karin Keller-Sutter, la nouvelle ministre de la Justice.

« Un oui à la coopération européenne »

Réunie dans un bruyant café bernois, l’alliance entre le PLR, le PDC, le PBD, le mouvement civil Opération Libero et la faîtière Economiesuisse a célébré son succès avec de grands verres de vin et une soupe à la saucisse. Les sourires étaient de rigueur au quartier général des doubles vainqueurs du jour, notamment celui de Laura Zimmermann, la coprésidente d’Opération Libero : « Nous sommes extrêmement contents », confirme la jeune femme, dont le mouvement a contribué à la visibilité du camp du oui à coups de grandes affiches roses « I love Schengen ».

« Ce résultat peut être interprété comme un oui à la coopération européenne, veut-elle croire. On a beaucoup entendu parler de l’UE par la voix de l’UDC, c’est désormais terminé. Je crois qu’il est important de ne pas uniquement souligner les risques que comporte le fait de faire partie de l’espace Schengen, mais de mettre aussi en avant les opportunités. » Egalement présente sur place, Monika Rühl, la directrice générale d’Economiesuisse, abonde dans le même sens : « Nous profitons énormément du libre-échange avec l’Union européenne, souligne-t-elle. Ce bon score est un excellent signal alors que nous discutons d’un éventuel accord-cadre avec Bruxelles. »

« Deux arguments ont porté », estime la conseillère nationale zurichoise Priska Seiler Graf (PS), dont le parti s’est installé de son côté à quelques rues de là. « Tout d’abord, la possibilité d’apporter davantage de sécurité dans le pays en durcissant les règles d’accès aux armes à feu, souligne-t-elle autour d’un buffet froid végétarien. Ensuite, la peur de quitter l’espace Schengen. De plus, la Suisse a participé aux négociations et obtenu une loi taillée sur mesure. Les arguments de l’UDC ne font plus mouche. » Toutefois, le parti de droite – tout comme les tireurs – ne s’avoue pas vaincu. Une bataille est perdue, mais pas la guerre.

« Nous avons moins de libertés »

« Je suis triste pour cette belle mobilisation », déplore Jean-Luc Addor. « Nous ne nous sommes pas battus seulement pour les objets inertes que sont les armes, mais aussi pour nos libertés. Aujourd’hui, nous en avons un peu moins qu’hier. » Le politicien UDC fustige la peur sur laquelle ses adversaires auraient joué. N’auraient-ils pas appris chez les meilleurs ? « C’est vrai, pendant des années on a accusé l’UDC d’être le parti de la peur. Mais maintenant, vous voyez, le lobby pro-européen joue aussi très bien cette carte en brandissant une sortie des Accords de Schengen alors que cela n’avait rien à voir avec la votation. » En bon tacticien, Jean-Luc Addor accepte la volonté populaire mais promet de surveiller d’un œil très attentif l’application de la loi. « La raison d’exister de ProTell n’est que renforcée par les résultats du jour », conclut-il.

Et comme souvent dans une journée de votation, les politiques regardent déjà vers l’avenir. Notamment en direction du prochain grand combat : l’initiative UDC de limitation, qui demande l’abolition de la libre circulation des personnes et – de facto – menace à nouveau les accords de Schengen/Dublin. Le vote de ce dimanche augure-t-il une nouvelle défaite de l’UDC ? C’est ce que veulent croire l’intégralité des gagnants du jour.

Jean-Luc Addor en est cependant moins certain : « La votation sur les armes a été lancée par ProTell, dit-il, non par l’UDC, qui n’a d’ailleurs pas mis un sou dans la campagne. En outre, s’il est vrai qu’on peut survivre sans une arme, l’initiative de limitation touchera aux emplois des Suisses. Et là, ce n’est pas la même chose. Je rappelle que lorsque l’UDC a gagné en 2014, c’est une constellation entre notre parti et les travailleurs qui a permis de l’emporter. »


Loi sur les armes, la carte des résultats commentée : l’âme du pays réside dans les banlieues

https://www.letemps.ch/suisse/loi-a…

Pierre Dessemontet/MicroGIS SA

Publié dimanche 19 mai 2019 à 17:47
modifié dimanche 19 mai 2019 à 20:39.

Le camp du oui à la modification de la loi sur les armes est très majoritaire en ville. A l’inverse, les régions les plus périphériques du pays, les plus traditionnelles, ont voté massivement non. Le commentaire des résultats détaillés par le géographe Pierre Dessemontet

La carte de la votation sur la mise en œuvre de la directive Schengen sur les armes montre une Suisse territorialement très partagée selon le clivage ville-campagne. Le camp du oui à la directive est très majoritaire en ville, là où une grande majorité de la population n’a pas grand-chose à faire avec les tirs de campagne et l’arme à la maison – ainsi les cinq grands centres à l’unisson ont passé 75% de oui. A l’inverse, les régions les plus périphériques du pays, les plus traditionnelles, ont voté massivement non, de l’Oberland bernois à la Suisse centrale, en passant par le massif du Napf – le phénomène est moins lisible en Suisse orientale. A ce front du non s’ajoute le Tessin, seul canton à refuser la loi, où il semble suffire de placer le vocable « UE » sur un bulletin de vote pour s’assurer d’un vote négatif.

A l’exception criante du Tessin, l’arbitrage entre centres et périphérie se fait donc dans les régions périurbaines du pays, où réside la majorité de la population. Et du Léman au Bodan, les banlieues ont nettement voté en faveur du texte, se rapprochant donc plutôt des centres urbains que des périphéries, et entraînant l’acceptation de la directive par l’ensemble des cantons du nord des Alpes, jusqu’à Schwytz, Uri, et aux Rhodes-Intérieures, où les petits centres urbains font basculer leur canton. La Suisse des traditions semble donc bien repoussée, pour le coup, dans ses dernières redoutes.

L’Europe veut désarmer les Suisses (vidéo 4’18)

http://mai68.org/spip2/spip.php?article3709

17 mai 2019

do

La Suisse - Le pays des armes

Cliquer sur l’image ci-dessus pour voir la vidéo

Les Suisses possèdent beaucoup d’armes, et même des Kalachnikov. L’Europe voudrait les désarmer. À bas l’Europe !

Les Suisses sont très armés, et cependant ils ne s’entretuent pas. Il n’y a aucune raison de leur interdire les armes. Certes aux USA, ils s’entretuent, mais c’est parce que c’est un pays ultra-violent. Ils ont tué tous les Indiens. Mais, par exemple au Canada, où les gens sont autant armés qu’aux USA, ils ne s’entretuent pas.

En France, il y a un nombre incalculable de fusils de chasse et les gens ne s’entretuent pas non plus. Certes, il y a quelques "accidents de chasse", mais extrêmement peu.

Heureux temps ou la liberté n’avait pas été tout à fait abolie en France : il y a 50 ans, à la campagne, les gosses avaient souvent droit à leur fusil 22 long rifle pour leur communion solennelle. Et maintenant, il ont à peine le droit d’avoir un canif dans leur poche. La liberté n’existe plus. La preuve, récemment des Gilets jaunes ont été condamnés pour avoir simplement crié en manif :

CASTANER ASSASSIN !

Dimanche 19 mai 2019 est organisée en Confédération Helvétique une votation sur les armes. Souhaitons que le NON l’emporte. Afin que les Suisses gardent leur droit aux armes.

Remarquons que les pays où la liberté d’expression est la plus grande est aussi celle ou la liberté des armes est la meilleure.

Si les dirigeants n’avaient pas peur d’une révolution, ils n’auraient pas peur que la population soit armée.

VIVE LA RÉVOLUTION !

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