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Urgence écologique - Un changement de stratégie s’impose

mercredi 24 juillet 2019, par Dominique

Urgence écologique Un changement de stratégie s’impose

ÉTAT DU MONDE

Le productivisme et le consumérisme dépendent d’un système basé sur des violences perpétuelles contre des peuples (humains et non-humains) et sur l’exploitation industrielle du monde naturel, transformant de vastes territoires en « zones de sacrifices » destinées à alimenter notre train de vie. La civilisation industrielle est en train de détruire la vie telle que nous la connaissons en entraînant l’extinction de 200 espèces par jour.

  • • 90% des grands poissons ont disparu des océans.
  • • 97% des forêts primitives ont été détruites. En Amazonie, la surface d’un terrain de football de forêt disparait toutes les 7 secondes. Entre 1990 et 2012, le Honduras a perdu près de 40% de ses forêts, le Nigeria 52% et le Togo 60%.
  • • 98% des prairies primitives ont été annihilées.
  • • 40 à 70% des oiseaux communs sont en déclin en Europe, et 50 à 85% des habitats abritant la faune et la flore sont dans un état de conservation critique. Même les insectes disparaissent. La masse d’insectes collectés par des pièges de surveillance dans la réserve naturelle d’Orbroicher Bruch dans le nord-ouest de l’Allemagne a diminué de 78% en 24 ans.
  • • Les glaciers ont reculé d’environ 500 mètres depuis le début de l’ère industrielle.
  • • Sur la période 1970-2004, les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 70% passant de 28,7 milliards de tonnes-équivalent CO2 en 1970 à 49 milliards en 2004.
  • • Après 2030, les températures augmenteront dans une fourchette comprise entre +1,1°c et +6,4°c à l’horizon 2090-2099 par rapport aux températures moyennes de la période 1980-1999.
  • • Les émissions de CO2 ont augmenté de 40 % entre 1990 et 2008, et la montée actuelle du niveau des mers serait supérieure de 80% aux prévisions passées.
  • • Presque 50% des sols sont gravement touchés par la contamination, l’érosion, le tassement, l’urbanisation massive ou encore la désertification.
  • • L’acidification des océans a augmenté de 30% depuis le début de la révolution industrielle. Selon la Convention sur la diversité biologique (CDB), d’ici 2050, l’acidité des océans pourrait augmenter de 150%, il n’y aurait plus de poissons dans l’océan, un désastre écologique mondial.

ABANDONNEZ LES FAUX-ESPOIRS ET LES FAUSSES SOLUTIONS

A ce moment précis de notre histoire, les perspectives à court terme ne sont guère réjouissantes pour l’ensemble des humains et des êtres vivants. Les statistiques sont alarmantes. Nous n’allons pas vous mentir – l’heure n’est plus aux discours illusoires et aux faux espoirs. Il n’y a qu’en affrontant la situation dramatique dans laquelle nous nous trouvons que nous aurons une chance d’éviter un effondrement trop brutal de notre société.

La manipulation politico-médiatique nous laisse seuls, victimes d’un sentiment d’impuissance, de défaitisme ou, inversement, animés d’un optimisme naïf mettant de côté toutes les leçons de l’Histoire et le concept du rapport de force. Les histoires des grandes luttes sociales, par exemple, sont volontairement simplifiées pour laisser croire que seule une poignée de leaders charismatiques non violents suffit à faire advenir un changement. Martin Luther King n’était que la partie émergée de l’iceberg du mouvement pour les droits civiques qui, grâce à la rhétorique incisive et sans compromis de Malcom X, a finalement été perçu comme « raisonnable ». Le mythe de Gandhi a été conçu pour nous faire croire que le pacifisme dogmatique constitue la solution magique à tous nos problèmes, la stratégie pour toutes les luttes. Mais la réécriture de l’histoire de l’indépendance indienne a omis d’autres héros de la résistance, tel que Baghat Singh, ce jeune homme qui a fait trembler les soldats anglais, et qui était aussi populaire que Gandhi à la même époque. Le pacifisme dogmatique de Gandhi n’est une stratégie efficace que si la grande majorité du public y est réceptive et que l’ennemi est facilement identifiable.

En ce qui concerne la préservation de l’environnement, le changement climatique, et l’urgence de la situation, il nous faut comprendre et accepter que seule une partie infime de la population se mobilisera. D’autre part, la confrontation et les rapports de force ont laissé place à une confiance aveugle dans les « millions de révolutions tranquilles », dans l’ingéniosité humaine (ou le mythe du progrès) et bien sûr, dans la somme des actions individuelles (recycler, prendre des douches courtes) comme stratégie à long terme. Aucune de ces solutions ne remet en cause les ravages du système industriel. Lorsque l’on cadre le débat autour des choix individuels de modes de consommation comme solution aux problèmes écologiques, les individus qui font des choix de vie différents ou qui n’ont pas le privilège de pouvoir choisir deviennent les ennemis. Pendant ce temps, les véritables ennemis — les structures oppressives de la civilisation (les multinationales, la finance, leurs lobbies) — sont libres de poursuivre leurs pratiques destructrices et meurtrières sans être inquiétés (notre société est organisée de telle manière qu’il est manifestement possible de ravager la planète sans enfreindre une seule loi). Prendre des douches courtes ? Pourquoi pas, mais l’utilisation en eau par les ménages ne représente qu’une petite fraction de l’utilisation globale. Réduire ses déchets ? Primordial, mais les déchets des ménages ne représentent qu’une infime partie de la production totale de déchets. Un quart de l’ensemble de la consommation est directement imputable aux individus. Le reste est dû à l’industrie, à l’agroalimentaire, à l’armée, aux gouvernements et aux multinationales. Même si chacun d’entre nous mettait tout en œuvre pour réduire son empreinte écologique, cela aurait peu d’incidence sur la consommation globale.

Une partie du problème vient du fait que nous avons été victimes d’une campagne de désorientation systématique. Aucune théorie du complot ici, simplement le constat accablant du fonctionnement contemporain du capitalisme industriel et des nouvelles alliances qu’il noue avec la science, la politique et les grandes ONG pour discréditer toute remise en cause de ses dynamiques. Ceux qui détiennent le pouvoir continuent de nous faire croire que la seule manière de changer quoi que ce soit s’inscrit dans le cadre des structures qu’ils ont créées. Ils construisent ces structures de façon à ce que les gens ne puissent jamais rien changer de l’intérieur. Nous connaissons tous le slogan : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». Cependant, la tâche d’un activiste ou d’un citoyen n’est pas de naviguer au travers des systèmes d’oppression avec le plus d’intégrité possible, mais de démanteler ces systèmes d’oppression.

Concernant le changement climatique, la nouvelle solution du développement durable (oxymore notoire) est l’énergie dite « renouvelable », présentée comme des innovations pouvant nous permettre de concilier le maintien d’un certain confort industriel moderne et le respect de l’environnement.

Encore une fois, simplification et greenwashing obligent, nous confondons volontairement « énergie » et « électricité ». Si nous laissons de côté le fait que l’électricité générée par les « renouvelables » est utilisée pour alimenter l’économie industrielle et la société de consommation — en d’autres termes pour détruire davantage la planète — les solutions présentées par l’éolien, le solaire, l’hydroélectricité, la biomasse sont nuisibles en elles-mêmes. Ces technologies ne sont pas faites à partir de rien. Elles sont faites de métaux et de minerais non renouvelables et difficilement recyclables, de plastiques et de produits chimiques. Ces produits ont été extraits du sol, transportés, traités, manipulés.

Chacun de ces processus laisse derrière lui une trainée dévastatrice : destruction d’habitat, contamination de l’eau, colonisation [ou néo-colonisation, aussi appelée mondialisation], déchets toxiques, travail forcé [esclavage ou servitude modernes], émissions de gaz à effet de serre, guerres et profits corporatistes. Les « renouvelables » ne pourront jamais remplacer l’infrastructure fossile, dans la mesure où elles en sont entièrement dépendantes. Ce qu’il faut comprendre, c’est que les énergies renouvelables ne remplacent pas les combustibles fossiles : elles s’ajoutent simplement au mix énergétique.

SOUTENONS NOS ZONES À DÉFENDRE

Il y a plus de trente zones à défendre (ZAD) en France. Vous connaissez sans doute la ZAD de Bure (lieu choisi pour stocker plus de 10.000m3 de déchets radioactifs), et Notre-Dame-des-Landes (bétonisation et aéroport inutiles menaçant la faune et la flore), mais il y en a plein d’autres. Elles nécessitent votre temps, votre savoir-faire ou votre aide matérielle et financière.

LES DANGERS DU PACIFISME DOGMATIQUE ET L’ONG-ISATION DES LUTTES

Au cours de ces dernières années, un tour de force s’est opéré au sein du mouvement écologiste, qui l’a vu passer de la protection de la nature et des espèces sauvages, à un militantisme visant à rendre « durable » cette culture insoutenable.

Les adeptes du pacifisme dogmatique, du réformisme et des manifestations stériles ont joué un rôle déterminant, essentiel, dans la censure et le contrôle de la participation populaire au sein de ces luttes sociales.

Les États et les multinationales ont intégré le fait que la résistance ne disparaîtrait jamais, que les luttes ne cesseraient jamais. De nos jours, la façon dont les États règnent repose sur l’acceptation de l’inévitabilité du conflit et de la résistance, et donc leur gestion permanente. Cette gestion consiste à repérer les éléments de la résistance les plus faciles à manipuler et à assimiler, à négocier avec eux et à leur confier une quantité limitée de pouvoir dans le but qu’ils participent à perpétuer le système en place. En ce qui concerne le mouvement écologiste, ils invitent certains responsables à participer aux enquêtes, aux commissions parlementaires et aux débats. Ils en font des représentants légitimes parce qu’encore une fois, ils ne veulent pas que le mouvement commence à adopter des tactiques de résistance plus militantes. Les ONG choisies n’obtiennent que des compromis inefficaces, souvent en échange de sommes d’argent importantes, et se retrouvent à servir les intérêts corporatistes.

Un autre mythe nuisible est que le changement social se produit par la persuasion morale ou l’exemplarité (pureté personnelle). Seulement, nous n’avons pas affaire à des individus qui peuvent être convaincus ou persuadés, nous avons surtout affaire à de grosses organisations sociales abstraites et à des compagnies composées d’un grand nombre de personnes régies par une idéologie et un mode de fonctionnement qui ne peut jamais être remis en cause. Il ne faut jamais l’oublier : la situation dans laquelle nous nous trouvons et les actions dirigées à l’encontre du monde naturel ne sont pas dues à une erreur de jugement ni relèvent de l’accident. Par conséquent, il faudra accepter que ces actions ont été (et sont) dirigées délibérément et en toute connaissance de cause.

Pour la même raison qu’on ne peut négocier avec un pervers narcissique ni raisonner avec un violeur, il est nécessaire d’arrêter de perdre son temps à essayer de convaincre ceux qui ne voient dans le monde naturel que des ressources à exploiter, ceux qui tirent profit de ce système économique et son exploitation du monde vivant. La seule solution est de les mettre hors d’état de nuire.

« La tâche d’un activiste n’est pas de naviguer au travers des systèmes d’oppression avec le plus d’intégrité possible – c’est de démanteler ces systèmes. » - Lierre Keith

L’humanité n’est pas synonyme de civilisation. Au cours de leur histoire – plus de deux cent mille ans – les humains ont développé nombre de cultures saines et durables, parfaitement adaptées à leur écosystème. Il est absurde, indécent et insultant de mettre dans le même sac les centaines de milliers de cultures humaines « non-civilisées », « autochtones », ayant existé (et celles qui existent encore), avec les grandes civilisations écocidaires (dont notre civilisation industrielle).

Une civilisation est une culture – c’est-à-dire un complexe d’histoires, d’institutions, et d’artefacts – qui à la fois mène aux villes et émerge de leur croissance. Nous pouvons définir les villes – pour les distinguer des camps, des villages, etc. – comme des regroupements de gens vivant de façon plus ou moins permanente en un lieu précis, d’une densité telle que l’importation quotidienne de nourriture et d’autres éléments nécessaires à la vie est requise.

De ce fait, une civilisation ne sera jamais durable, encore moins une civilisation suprématiste, vénérant le progrès technologique à tout prix et dépendante de ressources non renouvelables. L’importation quotidienne croissante de ressources nécessite d’aller en rechercher toujours plus loin à mesure qu’elles s’épuisent de manière concentrique autour des cités.

Les communautés traditionnelles abandonnent ou vendent rarement de leur plein gré les ressources dont elles dépendent ; les civilisations développent donc des armées pour les leur prendre. Ces communautés traditionnelles ne permettent pas non plus, sans y être contraintes, l’altération de leurs terres dans le but d’extraire des ressources. Il s’ensuit que ceux qui veulent ces ressources feront tout ce qu’ils peuvent pour détruire ces communautés traditionnelles. La civilisation occidentale mondialisée est le fruit d’un expansionnisme et d’un colonialisme impitoyables. Elle s’est construite grâce à des armées colonisatrices qui se sont rendues aux quatre coins de la planète pour voler tout ce qui valait le coup de l’être en tuant tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin. Aujourd’hui les multinationales et les politiciens corrompus assurent la relève.

Le mode de vie civilisé est fondé sur, requiert et s’effondrerait très rapidement sans une violence étendue et permanente. Les civilisations importent et exploitent violemment leurs ressources humaines et naturelles, épuisent leurs écosystèmes, connaissent des surpopulations, et s’effondrent inéluctablement en ne laissant que des terres épuisées dans leurs sillages.

Les échecs du passé sont nombreux : Mayas, Egyptiens, Khmers, Grecs, Romains, etc. Toutes les civilisations de l’histoire ont connu une phase d’expansion, de complexification, de croissance et d’effondrement. La civilisation industrielle occidentale rejoue actuellement ce scénario à l’échelle mondiale. Chaque jour de plus, le business-as-usual augmente les dommages immédiats et à venir. Chaque jour qui passe où la civilisation suit son cours habituel assombrit l’horizon.

La vie sur Terre est plus importante que cette culture insensée et temporaire. Tout ceci devient clair lorsque notre loyauté n’est plus envers le système industriel, mais envers la vie sur cette planète. La Terre est ce qui importe. Elle est primordiale. Elle est notre maison. Elle est tout.

STRATÉGIES

Pour atteindre ces objectifs, il faudra recourir à l’élaboration de plusieurs stratégies globales qui nécessiteront la participation d’un certain nombre de personnes appartenant à plusieurs organisations différentes, officielles et clandestines. Les principales stratégies requises dans ce scénario sont les suivantes :

Stratégie A

Apporter son soutien aux luttes pour la justice sociale et écologique en cours et s’y investir. Promouvoir l’équité et entraver l’exploitation exercée par les puissants.

Stratégie B

Défendre les terres et empêcher l’expansion de la déforestation, des extractions minières, des chantiers de construction et ainsi de suite, afin que plus de terres et d’espèces soient préservées au moment où la civilisation s’effondrera.

Stratégie C

Construire et mobiliser des organisations de résistance qui soutiendront les activités précédemment mentionnées, incluant l’entraînement, le recrutement, le support logistique, et d’autres activités décentralisées.

Stratégie D

Reconstruire à l’intention des sociétés humaines un socle de subsistance soutenable (dont la polyculture de plantes pérennes/vivaces pour l’alimentation) et des communautés démocratiques locales qui défendront les droits des humains et des animaux.

Stratégie E

Engager des actions militantes directes contre des infrastructures industrielles destructrices, en particulier celles du secteur énergétique. Dans le court terme, bloquer, perturber, saboter toute initiative polluante détruisant notre biodiversité et nos derniers écosystèmes.

« Je ne nie pas avoir planifié des actes de sabotage. Mais je ne les ai pas planifiés dans un esprit de témérité ni par amour de la violence. Je les ai planifiés après avoir mesuré calmement et sobrement la situation politique qui se présentait à la suite de nombreuses années de tyrannie, d’exploitation et d’oppression de mon peuple par les blancs. » - Nelson Mandela

DEEP GREEN RESISTANCE

Deep Green Resistance constitue une analyse, une stratégie, et une organisation unique en son genre. En tant qu’analyse, elle expose la destruction du vivant par la civilisation industrielle. En tant que stratégie, elle offre aux écologistes qui souhaitent atteindre leurs objectifs un plan concret pour limiter voire arrêter la destruction et l’extinction des espèces. Et enfin, en tant qu’organisation, DGR promeut la mise en œuvre de cette stratégie et y participe aux côtés de nombreuses autres organisations. Ses objectifs consistent à priver les riches de leur pouvoir de voler aux pauvres et les puissants de leur pouvoir de détruire la planète. Il s’agit d’un vaste engagement, mais disons-le : c’est possible. La civilisation industrielle peut et doit être stoppée.

DGR est une organisation à visage découvert qui encourage les actions directes non violentes* dans le combat pour défendre la planète. Dans une lutte pour la préservation de la planète, nous considérons que les stratégies non violentes* telles que la perturbation massive du système et l’éco-sabotage sont les plus adaptées.

Nous soutenons et encourageons la création de cellules clandestines qui pourraient cibler stratégiquement les infrastructures les plus polluantes et les goulots d’étranglement (faiblesses, points critiques) inhérents à ce système. Nous affirmons aussi que n’importe quelle stratégie ayant pour objectif d’atteindre un futur vivable et durable doit inclure un appel à la construction d’alternatives locales et décentralisées, de démocraties directes basées sur les droits de l’homme, le respect de toutes les cultures et la préservation des écosystèmes, coûte que coûte. Ce qui veut dire que les différentes branches d’un mouvement de résistance doivent travailler en parallèle : les éco-guerriers, les activistes de front, les travailleurs culturels, les permaculteurs etc. Nous avons besoin de tout le monde. Et nous avons surtout besoin de courage. Le mot « courage » vient de l’ancien français corage, du latin cor : « cœur ». Nous avons besoin de tout le courage dont le cœur humain est capable, forgé en arme et en bouclier pour défendre ce qu’il reste de cette planète. Ainsi, bien que DGR existe dans l’optique de contre-attaquer, au bout du compte, c’est une organisation fondée sur l’amour. Les espèces menacées ont besoin de votre cœur, car elles disparaissent, glissant vers la longue nuit de l’extinction, et à ce jour, la résistance n’est nulle part en vue.

https://www.deepgreenresistance.fr * la destruction d’objets inanimés ne constitue pas un acte violent

QUESTION

Pensez-vous qu’en achetant des tomates bio, en vous lavant les dents sans trop gâcher d’eau ou en passant aux ampoules basse consommation (pratiques qui ne sont, au passage, pas écologiques, mais, au mieux, moins nuisibles), cette machine cessera d’être utilisée pour détruire la planète ?

ÉCOLOGIE EN RÉSISTANCE

Découvrez la série Ecologie en résistance et ses premiers volumes. L’objectif de la série est de répondre aux trois questions suivantes :

« Pourquoi résister ? Peut-on résister ? Comment résister ? ». Vous y trouverez des textes et discours de Vandana Shiva, Derrick Jensen, Stéphanie McMilllan, Armand Farrachi, Chris Hedges, Murray Bookchin et d’autres. Ces recueils de discussions portent sur le changement de stratégie et de tactiques qui doit se produire si nous voulons construire une résistance efficace. En somme, il y est question d’interposer nos corps et nos existences entre le système industriel et toute vie sur la planète. Il y est question de contre-attaque !

Editions LIBRE / 10€ TTC. En vente sur editionslibre.org et chez votre libraire de quartier. Maison d’édition à but non lucratif, soutenez nos projets de publication de livres. Thèmes : Ecologie, philosophie, féminisme.

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4 Messages de forum

  • Il y a cependant un petit problème à méditer = l’appel d’Aurélien BARRAU qui propose l’instauration d’un état paternaliste autoritaire et corporatiste sous prétexte d’urgence des temps, de "fin du monde"… Alors il faut ouvrir les yeux et observer attentivement comment 95 % de l’écologisme n’est qu’un micro pouvoir, intégré au pouvoir global, utile au maintien du système et, au bout du compte, FAYOT. Aucun écolo et aucun ecosocialiste n’a condamné cet "appel face à la fin du monde" et cela me parait très inquiétant.

    Ces gens là préconisent tous la REGLE VERTE que l’humanité ne pratique plus depuis très longtemps (néolithique). Il faut en déduire qu’ils préparent, consciemment ou inconsciemment, un plan d’austérité pire que ceux de Sarkozy, Hollande et Macron et que cette saloperie contre les classes exploitées et dominées ne pourra pas se faire sans inventer une forme de fascisme qui serait rendu acceptable par l’urgence des temps.

    Dominique sait cela aussi bien que moi, mais nous sommes en désaccord total sur la stratégie à adopter pour protéger la révolution sociale qui vient contre ces ordures qui ont beaucoup trop d’influence et bénéficient du soutien massif des mass media.

    En ce qui me concerne, je pense qu’il faut détruire l’idéologie écologiste qui n’est d’ailleurs qu’un millénarisme sécularisé, réactionnaire petit bourgeois, liberticide et néo puritain, basé sur des concepts discutables et en dernière analyse FAUX !

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    • Urgence écologique - Un changement de stratégie s’impose 26 juillet 2019 08:37, par Dominique

      écrire faux en majuscule est un peu court comme argumentation mais ne m’étonne pas de la part de quelqu’un qui veut instaurer une dictature mondiale du productivisme industriel et qui est incapable de nous expliquer comment, sans capital, il va bien pouvoir faire. Mort de rire !

      Sur Aurélien Barrau, il te suffisait de te rendre sur un des sites mentionné dans l’article, de taper barrau dans sa barre de recherche, et tu tombais entre autre sur ça :
      https://www.partage-le.com/2018/10/…

      Tu mets tous les écolos dans le même panier et quand on t’en propose d’autres, tu ne prends pas la peine de lire ce qu’ils ont à dire. Il n’y a donc rien que je puisse faire pour toi.

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      • Dominique, je sais depuis longtemps que certains écologistes sont moins pouraves que les 90 % de réacs néo puritains connus sous le label "écologiste". Je combat ce ramassis de tarés et c’est vrai que je suis un peu injuste avec les 10 % d’écolos qui sont subversifs. Je pense que ces 10 % servent de faire valoir aux 90 % et n’ont pas vraiment d’autres fonctions.

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      • Urgence écologique - Un changement de stratégie s’impose 28 juillet 2019 08:51, par frank1plan

        Résumer une argumentation de plusieurs paragraphes à son dernier mot ne me semble pas seulement court, mais relever du procédé réthorique qui permet d’échapper à tout débat constructif, comme l’attaque ad hominem qui suit, conclue par un "mort de rire" caractéristique a priori du discours adolescent.
        Je remarque chez les écologistes de l’urgence climatique une incapacité totale à répondre sur le plan scientifique à ceux qu’ils appellent les climatosceptiques, dans un glissement sémantique au passage révélateur d’une volonté de déplacer le débat dans la sphère religieuse. Faute de compétences scientifiques effectivement, seule la foi - en l’occurrence non pas dans l’amour, mais dans la mort - permet de maintenir contre vents et marées des convictions tellement folles - je parle des millénaristes - qu’elles justifient, sous l’argument de clairvoyance, l’anathème des pensées déviantes et la coercition du peuple.

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