VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Gilets Jaunes, d’après Le Figaro, les Français estiment qu’il faut 1760 euros (...)

Gilets Jaunes, d’après Le Figaro, les Français estiment qu’il faut 1760 euros par mois pour vivre

dimanche 8 septembre 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 8 septembre 2019).

Les Français estiment qu’il faut 1760 euros par mois pour vivre

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/…

Mis à jour le 07/09/2019 à 09:04
Publié le 06/09/2019 à 23:06

Entre 2006 et 2016, le taux de pauvreté a augmenté partout en Europe, passant de 13,3% à 14% dans l’Hexagone. LIONEL BONAVENTURE/AFP

Selon le baromètre annuel de la Direction statistique du ministère des Solidarités (Drees), le sentiment de pauvreté s’est aggravé fin 2018. Près d’un tiers des ouvriers se sentent pauvres et 90% d’entre eux estiment que les injustices sociales ne feront qu’augmenter.

Selon le baromètre d’opinion de la Direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques (Drees), les Français estiment qu’une personne seule doit disposer d’un revenu minimum de 1760 euros par mois pour vivre. Cette somme représente 71% de plus que le seuil de pauvreté dans l’Hexagone, établie à 1026 euros par mois pour une personne seule.

En pleine crise du mouvement des « gilets jaunes », près de 18% des Français interrogés se sentaient pauvres fin 2018, contre 13% en moyenne les années passées. « La hausse n’est pas identique dans toutes les couches de la population », souligne Adrien Papuchon, chef du pôle études sur la redistribution à la Drees et auteur du baromètre. Près d’un tiers des ouvriers partagent ce sentiment de pauvreté, et 90% d’entre eux estiment que les injustices sociales ne feront qu’augmenter à l’avenir. 7% des professions intermédiaires se considèrent pauvres, contre 14% chez les employés. Par ailleurs, un quart des Français interrogés pensent qu’ils pourraient se retrouver dans une situation de pauvreté durant les cinq prochaines années.

Près de 9 millions de pauvres

Entre 2006 et 2016, le taux de pauvreté a augmenté partout en Europe, passant de 13,3% à 14% dans l’Hexagone. En France, près de 8,8 millions de personnes, dont 3 millions d’enfants, étaient en situation de pauvreté fin 2016. Cela signifie qu’elles disposent pour vivre de moins de 855 euros (seuil à 50%) ou 1026 euros (seuil à 60%) par mois. Les prestations sociales non contributives représentent au total 42% du revenu disponible de ces ménages pauvres (14% de minima sociaux, 14% d’aides au logement, 11% de prestations familiales et 3% de prime d’activité), soit environ 345 euros par mois.

Selon une étude de la Drees, ces prestations permettent de diminuer le taux de pauvreté de 8,2 points. En 2017, 4,22 millions de personnes étaient allocataires d’un minimum social. La même année, le pays a distribué près de 81 milliards d’euros de prestations sociales non contributives, c’est-à-dire celles non soumises au versement de cotisations sociales préalables mais financées par la solidarité nationale.

5 Messages de forum

  • "Les Français estiment qu’il faut 1760 euros par mois pour vivre"

    Personnellement je survis avec nettement moins de la moitié de cette somme (moins de 800 euros) !

    Après plus de neuf mois dans la rue le mouvement GJ n’a toujours pas été foutu d’accoucher d’une plate-forme revendicative unitaire…

    Et certains veulent refaire une "AG des AG", alors que les trois premières n’ont rien prouvé d’autre que leur inutilité, vu le résultat…

    Il n’y a donc pas besoin de congrès ni de symposiums pour simplement définir ce qui devrait naturellement unir tout le monde :

    __Une augmentation du salaire net, sans surcout fiscal >>> abolition de la CSG >>> sans démantèlement de la sécu >>> faire payer proportionnellement aux grands groupes financiers et industriels ce qui correspond pour son équilibre !

    __Cela doit inclure un relèvement des retraites au dessus d’un plancher qui permette même de cotiser normalement à la sécu, sans CSG, donc !

    __Abrogation totale du CICE et de tous dispositifs similaires >>> cela dégage une marge suffisante pour embaucher du personnel hospitalier, et d’abord, aux urgences, évidemment, et aussi des enseignants qualifiés pour nos enfants… (et/ou petits-enfants…) !

    Avant les 1 an du 17 Novembre, il serait peu être encore temps d’y penser…

    Luniterre

    PS >>> sans illusions, en fonction du "réveil" actuel des GJ… (…avant hibernation ?)

    Répondre à ce message

  • Une "erreur" grossière dans cet article >>> "En France, près de 8,8 millions de personnes, dont 3 millions d’enfants, étaient en situation de pauvreté fin 2016. Cela signifie qu’elles disposent pour vivre de moins de 855 euros (seuil à 50%) ou 1026 euros (seuil à 60%) par mois."

    Cette phrase n’a évidemment aucun sens, vu que selon le "seuil", 50% ou 60% du revenu médian, le nombre de "pauvres" ainsi défini ne peut donc être le même.

    De plus, les "taux de pauvreté" tiennent compte des revenu pour une personne seule ou pour un couple, avec des normes à 50% et 60% pour les deux cas, soit quatre "seuils", donc, en réalité et au final.

    Mais ceux là ne tiennent donc pas compte du nombre d’enfants…

    Il y a donc encore quatre autres taux pour les couples avec 1 ou deux enfants, etc… Plus deux pour les familles monoparentales…

    Cet article ne précise donc pas si ce chiffre de 8,8 millions de pauvres, "tous inclus", semble-t-il, correspond au taux à 50% ou 60% !

    Le relèvement du taux, de 50% à 60%, s’est révélé être une nécessité incontournable au niveau européen… qui n’a donc pas tout faux sur ce point, alors que certains pays, dont la France, trainent les pieds à suivre cette nouvelle norme…!

    Pour mémoire, rappelons que la Chine "populaire’ a pour sa part carrément rabaissé le seuil de pauvreté en dessous de l’équivalent d’un dollar par jour, ce qui lui permet d’afficher, "Paradis "socialiste"" oblige un taux de "pauvreté" très bas, officiellement !

    https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/11/30/et-la-marquise-dansait-sur-les-champs-elysees-en-flammes-explication-de-texte/

    >>> inclut cette question pour la France

    https://tribunemlreypa.wordpress.com/2019/08/24/hong-kong-resistance-populaire/

    >>> inclut les chiffres pour la Chine et HK

    Luniterre

    Répondre à ce message

  • Ce chiffre de 1760 euros est intéressant, dans la mesure où il correspond à une étude valable, car il se trouve que…

    « Selon une étude de l’INSEE publiée fin avril 2019, le salaire médian mensuel net des Français du secteur privé s’est élevé à 1789 € en 2016 et le salaire moyen a atteint 2238 € mensuel net. »

    https://www.toutsurmesfinances.com/…

    Différence entre salaire « médian » et « moyen »…

    « La médiane est la valeur qui partage une série en deux parties égales. Il y a autant de personnes au-dessus et en-dessous. La moyenne arithmétique est la somme des valeurs divisée par le nombre d’individus. » (idem)

    Or dans une étude précédente,

    http://www.lefigaro.fr/economie/le-…

    portant également sur 2016, ce même INSEE sortait un chiffre de 1710 euros, pour le salaire « médian », chiffre qui a manifestement servi de base à l’établissement du seuil « officiel » de pauvreté à 60% du dit salaire médian :

    >>> 1710 x 60% = 1026 euros !

    Alors que 1789 x 60% = 1073,4 euros …

    Quoi qu’il en soit le « sentiment de pauvreté » des travailleurs français se situe donc autour de ce salaire « médian », ce que l’article se garde donc bien de mentionner…

    Autre constat intéressant dans cet article, néanmoins :

    « Les prestations sociales non contributives représentent au total 42% du revenu disponible de ces ménages pauvres (14% de minima sociaux, 14% d’aides au logement, 11% de prestations familiales et 3% de prime d’activité), soit environ 345 euros par mois. »

    Dans d’autres articles, on nous vante la prétendue « solidarité », par ces mêmes « prestations sociales » :

    https://www.marianne.net/societe/etude-sans-les-prestations-sociales-la-pauvrete-serait-37-plus-forte-en-france

    Qu’en est-il donc en réalité ?

    Sur 42% de revenu pour les plus pauvres on a donc :

    __14%+3% = 17% pris directement dans la poche du contribuable… (Rappelons que cela commence avec la TVA, même pour un SDF qui veut se faire un sandwich…)

    __14%+11% = 25% pris directement dans les caisses de la sécu, qui, me direz vous, est prévue à cet effet… sauf que cela passe aussi par la CSG, un impôt qui supplée aux carences chroniques des cotisations patronales, en réalité…

    Carences également comblées par le contribuable, sous la forme du CICE et de ses avatars…

    Autrement dit, vanter cette « solidarité » là, c’est surtout vanter celle des pauvres entre eux, de façon à ce que les capitalistes continuent à se partager l’essentiel du produit de notre travail…

    Au lieu de tenir des « AG des AG » à n’en plus finir, et pour ne rien dire de réellement utile, il y aurait mieux à faire à étudier réellement les chiffres et montrer concrètement les marges où le fric existe suffisamment (du côté du capital…) et où il est possible de « réguler » ces disparités sans faire appel au contribuable d’une manière ou d’une autre…

    Un seul document simple et clair, au final, résumable sur un recto-verso A4, et chiffré de manière incontestable. De quoi recréer l’unité du 17 Novembre 2018.

    Évidemment, au bout du compte, le capital ne cédera pas réellement, au delà de quelques « bonnes paroles », mais c’est bien là que les révolutionnaires dignes du nom interviennent pour montrer précisément la caducité de ce système et la nécessité absolue d’en changer…

    « Sortir du capitalisme » deviendra alors une évidence pour tout le monde, et non plus une idée fumeuse de fin de W-E, après quelques barbec, végétariens ou non, entre potes, en « AG des AG »…

    Luniterre

    Répondre à ce message

Répondre à cet article

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0