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La surpopulation aidée par le capitalisme fait disparaître le sable (vidéo)

mardi 8 octobre 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 8 octobre 2019).

https://www.youtube.com/watch?v=xTW…

Le sable : Enquête sur une disparition | ARTE

18 septembre 2019

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De Bombay à la Bretagne en passant par Dubaï, Tanger ou les Maldives, cette passionnante enquête écologique dévoile une urgence planétaire : la menace qui pèse sur le sable, ressource vitale dont le pillage s’accélère pour les besoins de la construction en béton. Avec pour conséquence principale l’érosion des littoraux.

On le trouve dans le béton, qui alimente, au rythme de deux tonnes par an et par être humain, un boom immobilier ininterrompu. Mais aussi dans les puces électroniques, le papier, le plastique, les peintures, les détergents, les cosmétiques… Ce sable que nous aimons fouler du pied ou laisser filer entre nos doigts s’est glissé à notre insu dans tous les interstices de notre quotidien. L’industrie le consomme en quantités croissantes, plus encore que le pétrole. Peut-être parce que, contrairement à l’or noir, cette matière première perçue comme inépuisable est restée à ce jour pratiquement gratuite. Alors que le sable des déserts est impropre à la construction, les groupes du bâtiment ont longtemps exploité les rivières et les carrières. Puis ils se sont tournés vers la mer, provoquant ce qui est en train de devenir une véritable catastrophe écologique.

Car le sable joue un rôle essentiel dans la protection des côtes et l’équilibre des écosystèmes marins. Les conséquences de cette surexploitation apparaissent peu à peu au grand jour. Petit à petit, les appétits économiques ont grignoté au moins 75 % des plages du monde et englouti des îles entières, en Indonésie et aux Maldives, tandis que Singapour ou Dubaï ne cessaient d’étendre leur territoire en important, parfois frauduleusement, du sable. Disparition des poissons, impact aggravé de l’érosion et des tempêtes, bords de mer devenus lunaires … : face aux timides régulations adoptées pour tenter de limiter le pillage, la "ruée vers le sable" s’est accélérée, sous l’égide d’entreprises multinationales et de mafias locales.

Marchands de sable

Par le biais d’une investigation méticuleuse, Denis Delestrac parvient à montrer une réalité connue alors uniquement des scientifiques et des défenseurs de l’environnement, mais aussi des professionnels des travaux publics – dont les explications accompagnent de saisissantes séquences tournées dans le monde entier. Ici, ce sont les "petites mains" des trafiquants de sable qui prélèvent leur butin, au vu et au su de tous, sur les plages de Tanger ou en plongeant dans l’eau transparente des Maldives, tandis que des marchands de sable réunis en congrès spéculent sur les juteux profits qu’ils vont engranger grâce à une ressource qui appartient à tous. Là, c’est l’État de Floride, qui, à grand renfort de dragueuses offshore et de bulldozers, renfloue ses plages en voie de disparition, contribuant ainsi à déséquilibrer davantage l’écosystème maritime qui a fait sa renommée touristique. De leur côté, les élus et la population des Côtes-d’Armor, en Bretagne, se mobilisent contre un nouveau projet de dragage. Une exception. S’il n’est pas trop tard pour agir, plaident les chercheurs et les militants écologistes, l’opinion publique, dont le soutien est indispensable pour infléchir la tendance, reste, en grande partie, largement inconsciente du phénomène.

Documentaire de Denis Delestrac (France, 2013, 1h14mn)

11 Messages de forum

  • Encore une foutaise écolo du même type "espace fini" ou "ressources limitées" … Et les ERG ? Et le Taklamakan ? Et le désert d’Australie ? Et le désert de Gobi ?…etc. C’est pas du sable ?

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    • C’est mis dans l’article et c’est vrai : "Le sable des déserts est impropre à la construction.". Cela signifie que l’on ne peut pas faire du béton avec.

      Où je m’indigne est sur le titre, faire porter tous les maux causés par notre mode de vie sur la surpopulation est une arnaque de bas étage quand l’on sait que c’est justement notre mode de vie qui, en plus d’être une double catastrophe sociale et écologique, est aussi la cause de la surpopulation.

      De plus, s’indigner contre les écolos, c’est bien quand il font des conneries, mais encore faut-il préciser le contexte. Par exemple, faire croire aux gens comme le font les verts, XR et la Thunberg, qu’il suffit de faire confiance à la science et à ses nouvelles technologies est une arnaque car c’est justement le toujours plus de technologies de la catastrophe industrielle qui fait que la hiérarchie productiviste se spécialise de plus en plus et devient donc de plus en plus anti-sociale, et qui fait que la solution finale par extermination du vivant ne cesse d’accélérer.

      Par contre quand une fois n’est pas coutume, ils dénoncent des scandales comme la destruction d’écosystèmes qui ne nous ont rien demandé, je trouve ça très bien et j’emmerde celles et ceux qui en profitent.

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      • Le sable des déserts est impropre à la construction aujourd’hui mais une partie de ces sables pourront être modifiés… Ils peuvent être transportés pour reconstituer les plages ! Des broyeuses très puissantes produiront du sable avec le granit et les roches métamorphiques…etc. Ils ne parviendront pas à me faire flipper comme un témoin de Jéhovah avec leurs fadaises.

        Les immeubles du futur seront en polycarbonates et nano-carbones, en nylon synthétique inaltérable, en fibre de verre stratifiée…

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      • Salut Dominique

        C’est la surpopulation qui a, au départ, obligé les gens à travailler en se sédentarisant pour cultiver le blé par exemple (afin de nourir le surplus de population). C’est à partir de là que le mode de vie a changé. Il y a eu division du travail. Les cultivateurs dans un champ et les éleveurs dans l’autre. Il a donc fallu des gens pour organiser cette division du travail. C’est ainsi que sont apparus les chefs, etc. Le péché originel, c’est le sexe parce qu’il augmente la population. La pilule a tout changé. on peut aujourd’hui arrêter de faire des gosses.

        Amicalement,
        do
        http://mai68.org/spip2

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        • Salut Do, Je n’ai pas la même version. La sédentarisation aurait fait suite à des glaciations partielles causées par des méga éruptions volcaniques qui ont obligé nos grands ancètres à s’organiser autrement pour survivre. La nature n’est pas notre amie mais notre pire ennemie, y compris notre propre nature car notre espèce est en fait inadaptée à la vie dans la nature.

          L’histoire chrétienne du jardin d’Eden est une niaiserie ! L’histoire du péché originel, la connaissance, est une ineptie.

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          • Salut,

            Le "Péché originel" — L’homme a commis le péché originel et depuis il doit gagner son pain à la sueur de son front — n’est pas une ineptie, c’est une légende ; et, comme disait Bourgeon : « Les légendes d’aujourd’hui sont les vérités d’hier quand elles sont passées par le crible des vérités d’aujourd’hui ».

            Les éventuelles glaciations auraient seulement poussés les nomades à se déplacer là où elles n’avaient pas lieu. Les gens n’avaient pas envie de se mettre à travailler, voyons ! ils ne l’ont fait que quand ils ont été obligés pour nourrir tout le monde, quand il y a eu trop de monde. Puis, est née la religion du travail pour justifier ce nouveau mode de vie de toute façon devenu obligatoire : « L’existence détermine la conscience », comme dit Marx.

            Quant à dire que "la nature est notre pire ennemie", tu es complètement parano !

            Bien à toi,
            do
            http://mai68.org/spip2

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