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Liban - les réformes exigées par la rue semblent acceptées

lundi 21 octobre 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 21 octobre 2019).

Liban : les partis acceptent un plan de réformes de M. Hariri (source gouvernementale)

http://french.almanar.com.lb/1531488

21 octobre 2019

Source : Médias

Les principaux partis libanais ont accepté une série de réformes proposées par le Premier ministre Saad Hariri, a-t-on appris dimanche 20 octobre de source gouvernementale.

Face à la pression de la rue, M. Hariri avait donné vendredi trois jours à son gouvernement pour avaliser ces réformes stipulant de ne plus imposer de nouveaux impôts jusque-là bloquées par certaines parties politiques, un ultimatum qui expire ce lundi 21 octobre en début de soirée.

Hariri « a envoyé son plan à toutes les parties concernées et a reçu leur accord », a indiqué ce responsable, citant notamment les deux grandes formations ayant la majorité au gouvernement, le Mouvement patriotique libre (MPL) et le Hezbollah.

Un conseil des ministres devrait donner lundi matin son approbation formelle, en présence du président Michel Aoun.

Le Mouvement patriotique libre, le Hezbollah, al-Mustaqbal et bientôt le mouvement Amal, dirigé par Nabih Berri, sont les quatre partis qui forment la coalition du gouvernement libanais.

« Il semble que ces quatre partis, ou du moins certains d’entre eux, tentent de profiter de l’opportunité offerte aujourd’hui par « l’équation de protestation de rue » pour mettre en œuvre un plan politico-économique évident, surmontant ainsi les obstacles dressés au devant de leurs programmes ; des programmes qui sont maintenant devenus désormais les slogans des manifestations en cours au Liban. »

« Les quatre programmes de la coalition comprennent la levée des secrets bancaires et des immunités, la récupération des fonds pillés, la réforme du système bancaire, l’imposition des taxes progressifs visant les riches, le nettoyage des systèmes réglementaires et judiciaires … », a écrit le journaliste libanais Maher el-Khatib pour le site El-Nashra.

Les dernières manifestations ont été déclenchées par l’annonce inopinée jeudi d’une nouvelle taxe sur les appels effectués via les applications de messagerie Internet comme WhatsApp.

Dimanche, pour le 4e jour consécutif, les Libanais sont descendus dans tout le pays pour s’opposer à la cherté de la vie.

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