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Pervers ou psychopathe narcissique, quès aco ?

vendredi 14 juillet 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 14 juillet 2017).

PVLV 2258 - Fournier : un pervers narcissique typique

http://www.plusbellelavie.fr/article/fournier-un-pervers-narcissique_a3718/1

Mercredi 19 Juin 2013 à 20:42

Plus les jours passent, plus Fournier dévoile son vrai visage. Blanche n’y voit que du feu, et pourtant elle a bel et bien affaire à un dangereux pervers narcissique. Un personnage au profil psychologique très complexe dont elle aurait tout intérêt à se prémunir. Mais qu’est ce qui définit un pervers narcissique ? Comment le reconnaître ?

Il a toujours raison

Les pervers narcissiques ne se remettent jamais en question. Peu importent les circonstances, ils se considèrent toujours comme des victimes et parviennent à en convaincre les autres. S’ils sont en colère ou mal dans leur peau, c’est toujours de la faute des autres. Ils ont toujours des milliards de choses à reprocher à leurs victimes pour cacher leurs faiblesses et les rendent responsable de son malheur. Ainsi, Fournier a reproché à Blanche d’aggraver son état en prenant la défense de Jonas ou en ne prenant pas le petit-déjeuner avec lui. Les pervers narcissiques culpabilisent leur victime pour mieux les manipuler.

Il rabaisse ses victimes

Le pervers prend un malin plaisir à rabaisser ses victimes en proférant des remarques insidieuses. Il éprouve de la jouissance à détruire autrui. Le pervers narcissique dupe les gens qui l’entourent par sa personnalité ambivalente : en public, il se montre jovial et charmant et, dans le privé, il se transforme en véritable monstre.

Il a besoin d’être admiré

Le comportement odieux que le pervers narcissique adopte avec ses proches s’explique en partie par son besoin chronique d’être adulé. Une quête excessive de reconnaissance et d’empathie qui le pousse à dévaloriser son prochain pour prouver sa supériorité.

Il culpabilise ses proies

Le seul moyen de ferrer ses victimes est de susciter la culpabilité en eux. À plusieurs reprises, Michel Fournier a fait croire à Blanche qu’elle manquait de tact et d’empathie. Le philosophe sort de ses gonds lorsque sa compagne ose prendre la défense de Jonas et n’hésite pas à lui répéter que ce comportement est inadmissible. La mère de Johanna Marci culpabilise et s’enlise dans une forme de dépendance.

Il isole ses victimes

Pour mieux les contrôler, le pervers fait le vide autour de ses victimes. L’objectif étant de rendre ses proies encore plus vulnérables qu’elles ne sont, de manière à exercer pleinement son emprise sur elles. Une fois encore, c’est précisément c’est qu’est en train de faire l’intellectuel Fournier avec Blanche. Après lui avoir demandé de se rebeller face à sa fille Johanna, Blanche s’éloigne progressivement de tous ses proches.

Un combat perdu d’avance

La volonté est grande de vouloir changer la personne. Mais force est de constater qu’un pervers narcissique ne se remet jamais en question et qu’un changement n’est pas possible. Le seul moyen de s’extraire des griffes du pervers est de prendre ses distances et de le fuir !


Quelle différence entre un psychopathe et un pervers narcissique ?

Les deux expressions sont passées dans le langage courant et ont galvaudé leur véritable sens. Ces termes désignent pourtant des pathologies réelles.

http://www.lepoint.fr/sante/quelle-…

Publié le 13/09/2016 à 11:58 | Le Point.fr

Par Xanthe Mallett, TheConversation.com

(Chercheuse en criminologie à l’université New England (Australie)

Psychopathes et pervers narcissiques (pour ce dernier qualificatif, les Anglo-Saxons préfèrent le mot « sociopathe ») sont des termes psychologiques populaires servant à décrire des monstres violents, nés de nos pires cauchemars. Pensez à Hannibal Lecter dans Le Silence des agneaux (1991), à Norman Bates dans Psychose (1960) et Annie Wilkes dans Misery (1990). En rendant célèbres ces personnages, la culture populaire a également gravé dans notre conscience collective les mots utilisés pour les représenter.

La plupart d’entre nous, fort heureusement, ne vont jamais rencontrer un Hannibal Lecter, mais les psychopathes et les pervers narcissiques existent réellement. Et ils se cachent parmi nous. Parfois parmi les personnes ayant le mieux réussi dans la société parce qu’ils sont souvent impitoyables, durs et dotés d’un charme superficiel alors qu’ils sont dépourvus de toute considération envers les sentiments ou les besoins des autres.

« Maîtres » dans la manipulation

Ils sont connus comme des psychopathes « à succès » à cause de leur tendance à commettre des délits qu’ils ont prémédités en calculant les risques. Ou bien ils sont capables d’inciter quelqu’un d’autre à enfreindre la loi pendant qu’eux-mêmes se tiennent à distance, en toute sécurité. Ils sont passés maîtres dans la manipulation des sentiments d’autrui, tandis qu’eux-mêmes se montrent incapables d’éprouver des émotions. Cela vous rappelle-t-il une personne de votre connaissance ? Eh bien, nous y voilà : vous en connaissez un, au moins un. Le taux de prévalence se situerait entre 0,2 et 3,3 % de la population.

Si vous vous faites du souci en ce qui vous concerne, vous pouvez vous soumettre à un test pour obtenir la réponse. Mais, avant de cliquer sur ce lien, laissez-moi vous faire gagner du temps : vous n’êtes ni un psychopathe ni un pervers narcissique. Si vous en étiez un, vous n’auriez vraisemblablement pas envie de vous soumettre à ce test de personnalité. Vous ne seriez pas du tout conscient ou préoccupé par vos défauts individuels. C’est pourquoi aussi bien la psychopathie que la perversion narcissique sont répertoriées comme des désordres antisociaux de la personnalité qui sont des troubles mentaux de long terme.

Comment les distinguer ?

Psychopathes et pervers narcissiques partagent nombre de traits communs, y compris un manque de remords ou d’empathie envers autrui, une absence de culpabilité ou de capacité à assumer la responsabilité de leurs actions, un mépris des lois et des conventions sociales ainsi qu’un penchant pour la violence. Et aussi, pour l’une et l’autre catégorie, une caractéristique fondamentale : leur nature fourbe et manipulatrice. Mais comment peut-on les distinguer ?

Les pervers narcissiques sont en général moins stables sur le plan des émotions et davantage super-impulsifs. Leur conduite tend à être plus erratique que celle des psychopathes. En commettant des délits – violents ou non –, les pervers narcissiques agiront davantage par compulsion. Et ils manqueront de patience en se livrant plus facilement à une action impulsive, péchant ainsi par absence de préparation.

Les psychopathes, eux, vont planifier leur délit dans le moindre détail en prenant des risques calculés pour éviter d’être repérés. Les malins laisseront peu d’indices risquant de conduire à leur découverte. Les psychopathes ne se laissent pas emporter par le moment immédiat et, par conséquent, commettent peu de fautes.

Inné et acquis

es deux catégories agissent selon un continuum de conduite et de nombreux psychologues débattent encore sur ce point : faut-il les distinguer l’une de l’autre ? Mais, pour ceux qui les différencient, un élément recueille une large unanimité : les psychiatres utilisent le terme « psychopathie » pour affirmer que l’hérédité est à l’origine de ce désordre antisocial de la personnalité. La perversion narcissique, elle, inclut des comportements qui peuvent résulter d’une atteinte cérébrale tout comme d’un abandon et/ou de sévices subis pendant l’enfance.

Les psychopathes sont nés psychopathes et les pervers narcissiques se sont fabriqués eux-mêmes. Par essence, leur différence reflète le débat entre l’inné et l’acquis. Il existe un lien particulièrement intéressant entre les tueurs en série et les psychopathes ou les pervers narcissiques – même si, bien sûr, les uns et les autres ne deviennent pas tous des tueurs en série. Pas plus que tous les tueurs en série ne sont psychopathes ou sociopathes.

Les leçons du FBI

Le Bureau fédéral américain d’investigation (FBI) a relevé certaines similitudes entre tueurs en série notoires et ces désordres antisociaux de la personnalité. À savoir une conduite prédatrice (ainsi Ivan Milat qui a pourchassé et assassiné sept victimes) ; ou bien une recherche de sensations (pensez à des tueurs hédonistes qui assassinent pour la seule excitation, tel Thomas Hemming, 21 ans, meurtrier de deux personnes juste pour savoir l’effet que cela lui ferait ) ; ainsi que l’absence de remords, l’impulsivité et le besoin de contrôler ou d’imposer son pouvoir sur les autres (par exemple Dennis Rader, un tueur en série américain qui a assassiné dix personnes entre 1974 et 1991…).

Le meurtre à Sydney de Morgan Huxley par Jack Kelsall, 22 ans, montre toutes les caractéristiques d’un psychopathe et souligne les différences entre psychopathes et pervers narcissiques. En 2013, Kelsall a suivi Huxley chez lui et a assailli sa victime, 31 ans, avant de la poignarder 28 fois. Kersall n’a montré aucun remords pour son crime extrêmement violent et prémédité. Il n’y a aucun doute dans mon esprit : il est psychopathe plutôt que pervers narcissique, car, même si le meurtre était frénétique, Kersall a fait preuve de patience et de planification. Il avait, dès avant le meurtre, suivi des victimes potentielles. Et, un an avant de tuer Huxley, prétendument « par pur plaisir », il avait déjà fait part à son psychiatre de fantasmes concernant l’assassinat d’un étranger à l’arme blanche.

Un cas d’école

Quel que soit le mobile de Kelsall, et indépendamment du fait de savoir si son dysfonctionnement provenait de l’inné ou de l’acquis, ce cas s’offre comme l’exemple du pire aboutissement de ce que peut produire un désordre antisocial de la personnalité : de la violence aveugle contre une victime prise au hasard, et cela, dans un but de gratification de soi. Pendant son procès et lors du verdict, Kersall n’a montré aucun signe de remords ni de culpabilité et il n’a présenté aucune excuse.

Véritable cas d’école dans le domaine de la psychopathie, il aurait, je pense, tué de nouveau. Selon moi, et selon la police qui l’a arrêté, Kersall était un tueur en série en devenir. Finalement, la distinction entre un psychopathe et un pervers narcissique a-t-elle un sens ? Ils peuvent tous les deux se montrer dangereux et même meurtriers, commettant les pires ravages dans la vie des autres. Ou bien ils peuvent passer leur vie parmi des gens qui n’en ont aucun soupçon.

Macron est un dangereux psychopathe narcissique (vidéo 8’51)

http://mai68.org/spip2/spip.php?article291

Ces malades qui nous gouvernent

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Le profil Macron décrit par un psychiatre et psychothérapeute italien, le professeur Adriano Sagatori.

Note de do : tout le comportement de Macron confirme l’analyse d’Adriano Sagatori. Le soir de sa victoire, le narcissisme de Macron était carrément pharaonique avec la pyramide du Louvre en arrière-plan lors de son insupportable discours. Mais aussi, regardez-le avec Manuel Vals : « Non, tu ne seras pas un candidat "En marche", parce que tu ne m’as pas encore assez léché le cul » ! Regardez-le encore avec Bayrou : « Non seulement je t’ai fait l’honneur de t’accepter comme faire-valoir, mais en plus tu voudrais des députés bien à toi, non mais tu m’as bien regardé ? » Il se comportera avec nous aussi mal qu’il s’est comporté avec eux.

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