VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Une secrétaire d’État française assure qu’en plein coronavirus, « c’est le (...)

Une secrétaire d’État française assure qu’en plein coronavirus, « c’est le moment de faire des bonnes affaires »

mercredi 11 mars 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 11 mars 2020).

Note de do : Agnès Pannier-Runacher vient en aide aux riches qui savent jouer à la baisse (explication sous l’article).


Une secrétaire d’État française assure qu’en plein coronavirus, « c’est le moment de faire des bonnes affaires »

https://fr.sputniknews.com/france/2…

10 mars 2020 19h10

Les propos tenus par la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des finances le lendemain de l’effondrement des indices boursiers ont créé une polémique sur la Toile, à laquelle se sont joints des élus.

Après que les indices boursiers étaient dans le rouge lundi 9 mars, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des finances, Agnès Pannier-Runacher a lâché une phrase qui, au lieu de rassurer ses concitoyens, a déclenché une vague de critiques.

« Nous avons aujourd’hui un système financier qui est beaucoup plus solide que pendant la crise de 2008. […] Moi, je regarde avec une certaine circonspection la situation. C’est plutôt le moment de faire des bonnes affaires en Bourse aujourd’hui », a-t-elle déclaré mardi 10 mars à l’antenne de CNews :

« c’est le moment de faire des bonnes affaires »

Agnès Pannier-Runacher

CNEWS - La Matinale - 10 mars 2020

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

Outre de simples citoyens qui ont n’ont pas caché leur surprise face au fait que ce soit une membre du gouvernement qui l’évoque à la télévision et pas un trader, des élus ont également réagi :

« La #bourse ou la vie, l’argent n’a pas d’honneur », a notamment réagi l’eurodéputé Gilbert Collard : Twiter 10 mars 2020 à 14h15

« Il y a tout le macronisme dans cette déclaration : l’amateurisme, la légèreté et la déconnexion des réalités. Des entreprises fermeront à cause de cette crise et Agnès Runacher y voit une opportunité », a pour sa part écrit Bruno Retailleau, sénateur de Vendée.

D’ailleurs, ce dernier commentaire n’est pas resté sans réponse de la part de Mme Pannier-Runacher qui a répliqué, aussi bien à l’adresse du sénateur qu’à celle de l’individu ayant rappelé que la France n’était pas une start-up : Twitter, 10 mars 2020 à 11h23

« C’est bien au contraire une considération de long terme cher Monsieur. Investir dans les entreprises françaises au moment où elles sont attaquées est un service à leur rendre ainsi qu’à leurs salariés. »

Situation sur les marchés

Le 9 mars, les cours du pétrole ont chuté de 30% après l’échec des négociations des pays membres de l’Opep+, ce qui signifie qu’à partir du 1er avril les parties ne seront plus limitées en quantité dans l’extraction de pétrole.

Durant le week-end, les médias ont rapporté que l’Arabie saoudite avait déjà annoncé son intention d’augmenter l’extraction et de baisser les prix du brut. Le baril de Brent est donc retombé à 31,38 dollars et celui de WTI à 27,9 dollars.

Avec cette dégringolade des prix conjuguée à l’épidémie due au coronavirus, les bourses ont clôturé en baisse. Celle de Paris a notamment accusé lundi 9 mars sa pire chute sur une séance depuis 2008 (-8,39%).

Coronavirus - 29 février 2020 - À qui profite le crime ?

Cliquer ici pour l’article, la vidéo et les commentaires

Boursorama, 28 février 2020 à 23h18 : Accablées par le coronavirus, les Bourses mondiales encaissent leur pire semaine depuis 2008

Note de do : Le crime profite à ceux qui savent jouer à la baisse !

C’est-à-dire aux vrais riches, qui vont une fois de plus profiter de la "crise" pour agrandir leur fortune au détriment des petits porteurs.

Du coup, on comprend pourquoi "ils" nous bassinaient tant dans les médias avec leur coronavirus à peine plus dangereux que la grippe. C’était, et c’est encore, pour que tout le monde s’affole au point de provoquer une crise économique.

C’est un avertissement pour celles ou ceux qui voudraient jouer leur retraite à la bourse, comme le leur suggère très fortement la contre-réforme des retraites en France .

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

Jouer à la baisse consiste à vendre aujourd’hui, au prix d’aujourd’hui, une action que l’on ne possède pas encore ; mais, que l’on achètera demain (ou dans quelques jours) au prix de demain. Si l’action baisse effectivement, on empoche la différence.

Répondre à cet article

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0