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lundi 6 avril 2020, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 avril 2020).

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Dans le quotidien régional L’est républicain, ce samedi 4 avril 2020,le directeur de l’agence régional de santé, Christophe Lannelongue, a affirmé vouloir maintenir, comme prévu, la suppression de 174 lits et 598 postes en cinq ans malgré la crise sanitaire en cours.


L’avenir du CHRU de Nancy : « La même vision exigeante »

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4 avril 2020 à 06:00 | mis à jour à 06:47

Christophe Lannelongue, directeur général de l’Agence Régionale de Santé (ARS) du Grand Est. Photo ER /Alexandre MARCHI

Interrogé sur l’avenir du CHRU de Nancy, le directeur de l’ARS a expliqué qu’il n’y avait aucune raison de changer de trajectoire.

Labos vétérinaires à la rescousse. L’ARS a répondu favorablement à la proposition du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle et à celui du Bas-Rhin de mobiliser leur laboratoire vétérinaire et alimentaire pour les tests de dépistage du Covid-19. « Accord conditionné par le conventionnement avec un laboratoire de biologie humaine ».

Sécurisation. Le général Bailly indique, sans citer de localisation, que l’armée intervient pour sécuriser des dépôts, les aéroports, et les convois dans le Grand Est.

Transferts. 98 patients ont été transférés vers d’autres régions, Centre-Val-de-Loire, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Plus de 150 transférés vers les pays limitrophes, dont 109 en Allemagne, 27 en Suisse, 11 au Luxembourg, 3 en Autriche. L’armée a transporté 78 patients, dont une majorité à l’étranger, précise le général Bailly.

Centres Covid-19. Deux ont ouvert à Nancy et Reims, « pour sécuriser l’exercice de médecine de ville. Une réponse parmi d’autres où il y a beaucoup de médecins et de maisons de santé. Mais on va les développer pour garantir la protection des personnels de santé, permettre le travail d’équipe médecin-infirmière, et prendre en charge des publics spécifiques, par exemple les SDF. Il faut aussi veiller au meilleur suivi des patients confinés à domicile, comme le font la Meuse et le Haut-Rhin. »

CHRU de Nancy. « Pas de raison de remettre en cause le Copermo pour le CHRU de Nancy. Le dossier devait être examiné début juin. Nous aurons quelques semaines de retard mais la trajectoire restera la même en faisant le pari du développement de la chirurgie ambulatoire et de la rationalisation des installations en passant de 7 sites à un seul. C’est une vision très exigeante », reconnaît Christophe Lannelongue. Le Copermo prévoit la suppression de 598 postes dans les cinq ans et la fermeture de 174 lits.


CHRU de Nancy : les propos tenus par le directeur de l’ARS font réagir

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4 avril 2020 à 18:16
Mis à jour le 5 avril 2020 à 18h16

Par Ghislain UTARD

Maire et président du conseil de surveillance du CHRU, Laurent Hénart, dénonce les propos «  insultants en pleine crise pour le personnel soignant  » du directeur de l’ARS qui ne voit aucune raison de remettre en cause le Copermo. Même réaction du sénateur Jacquin. Au Département, Mathieu Klein dit non à la fermeture de lits.

Les propos du directeur de l’ARS, en pleine guerre sanitaire, suscitent des réactions au-delà des étiquettes politiques.

Il n’y a pas de raison de remettre en cause le Copermo pour le CHRU de Nancy. Le dossier devrait être examiné début juin […]. La trajectoire reste la même… ». Les propos du directeur de l’ARS Grand Est, Christophe Lannelongue, sur l’avenir de l’établissement (ER du 4 avril) ont mis le feu aux poudres ce week-end. Le président du conseil de surveillance du CHRU et maire de Nancy, Laurent Hénart, ne feint pas sa colère. « C’est inacceptable et indécent. Venir parler du Copermo et des suppressions de lits en pleine crise du coronavirus est insultant. C’est blessant pour tout le personnel soignant de dire, pendant qu’il mène le combat, que l’on va compter les munitions ! ».

Laurent Hénart indique avoir contacté l’intéressé et le ministre de la Santé mais aussi « avoir passé un message » au premier ministre Édouard Philippe. Un courrier cosigné par le président de la commission médicale, Christian Rabaud, a également suivi.

L’après Covid

« Dans cette lutte contre l’épidémie, il y a des choses formidables comme l’évacuation de patients par le TGV. Aujourd’hui, nous devons tous être derrière nos soignants. Le gouvernement doit donc mettre les points sur les ’’ i ’’ et rappeler à tous le contexte de guerre sanitaire. Mon but n’est pas de faire un procès. Ce n’est pas non plus un sujet politicien : tous les gouvernements ont suivi la même politique depuis le début des années 2000 ».

Laurent Hénart estime que l’on ne pourra pas, en sortie d’épidémie, faire comme si de rien n’était. « Pour moi, le Copermo est mort. Je n’ai pas la science infuse pour dessiner l’hôpital de demain, mais à l’évidence il faudra plus de lits. Quand le président annonce un programme d’investissements massifs, je ne doute pas que Nancy se retrouve sur le haut de la pile ».

Le sénateur socialiste Olivier Jacquin a également écrit au ministre de la Santé : « M. Lannelongue ne témoigne pas de la capacité à anticiper ’’ l’après-COVID ’’. De surcroît, il manque fort d’à-propos en évoquant des suppressions de postes alors que les équipes sont à ce point éprouvées. C’est irresponsable et indécent ».

Le président du Conseil départemental, Mathieu Klein, est également au front. Il a écrit ce samedi à Emmanuel Macron pour que soit « mis un terme à la fermeture de lits et aux 598 suppressionz de postes envisagés », un « plan déjà non soutenable avant la crise du Covid », et engagé une revalorisation des carrières. Face à la tragédie dans les EHPAD, il demande aussi que soit repensé le système de prise en charge du vieillissement de la population.

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