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Carlos, le combattant de la Liberté

mercredi 22 mars 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 22 mars 2017).

Et si nous parlions vraiment de Carlos, le combattant de la Liberté

19 mars 2017

Ginette Hess Skandrani

Carlos de son vrai nom Ilich Ramirez Sanchez est un révolutionnaire Vénézuélien qui s’est battu pendant plus de quarante ans pour la Palestine. Il est de ce fait devenu Palestinien J’ai entendu parler de Carlos lors des réunions du FPLP dont j’étais adhérente depuis 67 ayant rencontré des militants du Front à Tunis. Carlos a rejoint le FPLP en 1970 et dirigée la branche armée. J’étais simple adhérente. Cette organisation crée par Georges Habache et dirigée par lui était très importante par ses actions de résistance. C’est Georges Habache qui avait surnommé Carlos : "le combattant de la Liberté".

J’avais rejoint le FPLP car c’était la branche la plus radicale de l’OLP. Le FPLP était laïc, démocratique et revendiquait toute la Palestine de la Méditerranée jusqu’au Jourdain. Je n’étais pas marxiste léniniste, mais les objectifs du FPLP ma plaisaient beaucoup

Carlos a pris les commandes du FPLP opération externes OP en 1973 et prend le surnom de Carlos. L’exploit d’enlever les 11 ministres du pétrole au siège de l’OPEP en 1975 lui a valu une aura internationale C’est grâce à lui que nous avions compris ce qu’était l’OPEP dominée par les Saoudiens agents des USA

Carlos croupit dans des cachots français après avoir été enlevé illégalement le 14 août 1994 à Khartoum (Soudan) par la DST, sur ordre de Pasqua, ministre de l’Intérieur , sans mandat d’extradition, alors qu’il était sous anesthésie sur une table d’opération. Il avait été ramené clandestinement en France où il est détenu à perpétuité. Souvent changé de prison afin de l’empêcher de s’acclimater à sa situation. Au secret total pendant 10 ans, il peut dorénavant recevoir des visites et discuter avec d’autres prisonniers. Cela dure depuis 23 ans.

Nous avions assisté à son procès du 12 décembre 1997. Nous étions quatre avec nos Keffieh : le Palestinien Basil Abou Eid, représentant le FPLP son épouse Caly, Mohamed et moi. Basil avait fait un mémoire qu’il avait distribué aux Palestiniens au Liban. Il est mort au Koweït d’une étrange maladie qui m’a toujours rappelé la maladie d’Arafat. Mohamed et moi avons assisté à tous les procès et avons continué à correspondre avec Carlos durant 20 ans. Nous avions appelé ce procès : l’Arlésienne de Noël. Carlos a été condamné à perpétuité sans preuve véritable de ce qui lui était reproché. On oublie de dire que c’était deux agents du Mossad qui avaient été tués lors d’une fusillade générale.

Son deuxième procès, en novembre 2011 où il a été recondamné à la perpétuité, était du même acabit que le premier

Le procès actuel sur l’attentat du Drugstore commis en 1974, donc 43 ans après les faits alors qu’un non lieu avait été rendu et que la majorité des témoins n’ont vu qu’une ombre, ont perdu la mémoire, sont trop vieux, racontent des on-dit ou sont morts, est du même genre que les deux autres.

Klein son compagnon retourné par le pouvoir afin de témoigner contre Carlos a raconté des sornettes. Il a raconte ce qu’on lui avait dicté. Je l’ai d’ailleurs interpellé à la sortie le traitant de menteur et de collabo.

Carlos a toujours revendiqué ses attentats, la révolution étant sa profession et quand il nie certains faits on peut lui faire confiance.

Carlos, vu son âge devrait être libérable. C’est Israël qui ne permet pas sa libération tout comme elle ne permet pas celle de Georges Ibrahim Abdallah en prison depuis 29 ans.

Je ne suis pas pour des actes de violence ou des attentats étant plutôt non violente. Mais je dois reconnaître que si des combattants comme Carlos, Georges Habache, Leila Khaled qui a détourné des avions, n’avaient pas existés, on ne parlerait plus des Palestiniens. Lorsque l’entité israélienne a été crée, les Palestiniens spoliés de leur terre sont devenus des réfugiés et se sont éparpillés dans les pays voisins. Ils ont toujours été désigné comme des réfugiés. Les Palestiniens sont redevenus un peuple après ces fumeux ls d’Oslo que le FPLP a dénoncé comme des accords de soumission

Carlos reste fidèle à ses opinions et continue à soutenir du fond de sa prison la lutte de libération de la Palestine et c’est pour cela que nous sommes restés à côté de lui.

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