VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Comment faire face collectivement aux calamités naturelles ?

Comment faire face collectivement aux calamités naturelles ?

mercredi 27 septembre 2017, par Robert Bibeau

L’ARTICLE EST DISPONIBLE SUR NOTRE WEBMAGAZINE

La multiplication et l’intensification des séismes naturels.

La multiplication des catastrophes naturelles, tremblements de terre, tsunamis, ouragans, typhons, cyclones, précipitations surabondantes, sècheresse et feux de forêt, érosion côtière et ensablement mettent en évidence l’incapacité du système économique, politique et social capitaliste à consacrer les ressources nécessaires afin de préparer les conditions – non pas pour empêcher ces calamités – mais pour faire face à ces désastres, pour en minimiser l’impact pour les populations, pour porter secours aux sinistrés et pour reconstruire les infrastructures aussi vite que possible.

Plutôt que de palabrer à propos de la façon d’empêcher ces catastrophes naturelles qui trouvent leurs origines à l’échelle interplanétaire, dans les profondeurs de la Terre et au fond des mers – sur lesquelles l’homme n’a aucune emprise – les écologistes, les éco-socialistes, les verts et les experts, plutôt que de culpabiliser les populations victimes de ces cataclysmes, seraient mieux avisés d’organiser les secours collectifs pour faire face, minimiser les conséquences et récupérer après ces séismes. Mais ils ne le peuvent pas, car ce ne sont pas eux qui contrôlent l’attribution des ressources collectives dans nos sociétés privatisées et mondialisées.

Subventionner les industriels pourra-t-il sauver l’humanité ?

Distribuer des subventions aux constructeurs automobiles, aux multinationales de confections de panneaux solaires, de thermopompes et d’autres sources d’énergie alternative, aux pétrolières, aux requins de la finance et à Amazon n’est pas la bonne façon de se préparer à faire face à Irma et à José ; ou de contrer les feux sur la Côte d’Azur, au Portugal et en Californie ; d’empêcher les tremblements de terre et les tsunamis en Italie, en Indonésie et au Mexique ; non plus que d’enrayer la désertification de l’Afrique et de l’Inde ; de retarder l’effondrement des falaises en Méditerranée et sur les plages de l’Atlantique ; ou de contrer la fonte des glaciers, phénomènes inéluctables, cycliques et récurrents, que la vacuité des mascarades COP20 et COP21 et les résolutions de l’ONU interdisant le réchauffement climatique ne pourront empêcher (sic). Ces amuseurs publics sont incapables de résoudre le « diezelgate » ou de respecter leurs objectifs de réduction des gaz à effet de serre et ils prétendent pouvoir modifier le climat planétaire !… De qui se moque-t-on ?

Quelle est la capacité du système économique à organiser la riposte ?

La question posée et à résoudre est de savoir si le mode de production capitaliste anarchique, paralysé par son développement individualiste narcissique, est à même de fournir l’infrastructure de production et de transformation des ressources et de proposer la superstructure sociale d’organisation des secours qui permette à l’espèce humaine de faire face à ces défis écologiques titanesques. Serait-il possible de réformer ce système social pour en faire un mode de production efficient et réactif comme le suggère la go-gauche réformiste, altermondialiste, éco-socialiste ? La réponse est évidemment non. Ce mode de production basé sur l’extraction et l’expropriation de la plus-value et sur l’accumulation privée du profit à tout prix fait chaque jour la preuve de son incapacité incongrue à nous préparer socialement à faire face collectivement à ces défis croissants.

La réponse inefficace.

C’est la raison pour laquelle chaque catastrophe entraine davantage de dommages, de pertes en vies humaines, de retards dans les secours (quand secours il y a !), de délais dans la reconstruction, d’esquives pour ne pas rembourser les sinistrés, et pourtant nous ne sommes qu’à l’orée de ces cataclysmes naturels qui ne font qu’empirer en intensité, et se multiplier. Pendant ce temps, les marionnettes politiques se pavanent et font de la figuration, font minent de pleurer et de se préoccuper de la situation alors qu’ils augmentent les budgets militaires et préparent un cataclysme nucléaire plutôt que de hausser les budgets de secours aux sinistrés et de reconstruction des régions frappées par ces calamités.

Le vieux modèle démocratique – populiste – obsolète.

Nous ne croyons pas qu’il suffira de réformer le vieux système ou de signer des pétitions de protestation pour quémander un changement de cap aux administrations publiques incompétentes et stipendiées par le grand capital mondialisé. Y croire, c’est porter foi au mythe démocratique bourgeois qui amène au pouvoir un polichinelle de droite pour remplacer un saltimbanque de gauche et vice versa. Il faut admettre que le soi-disant « peuple » n’a aucun pouvoir avec son dérisoire crayon de votation et que seul un renversement radical de ce mode de production moribond et « chaotique » pourra permettre à la classe sociale prolétarienne de s’emparer du pouvoir et de construire un nouveau mode de production à son image – social et collectif – au service de l’espèce humaine. Non pas pour tenter futilement de stopper les océans ou d’empêcher les intempéries, mais pour s’organiser collectivement et consacrer nos ressources à faire face aux calamités naturelles qui nous menacent inéluctablement. La Terre change constamment et se transforme et l’homme – cet animal social – doit organiser sa survie collective au milieu de ces contingences que la classe capitaliste paralysée ne saura surmonter. Laissons place à la classe prolétarienne révolutionnaire.

À LIRE SUR LA QUESTION NATIONALE UN TEXTE DÉCAPANT ET CONTEMPORAIN QUESTION NATIONALE ET RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE SOUS L’IMPÉRIALISME MODERNE

CLIQUER ICI POUR ACHETER LE VOLUME SUR AMAZON » »

https://www.amazon.ca/Question-nati…

CHEZ L’HARMATTAN http://www.editions-harmattan.fr/in…

2 Messages de forum

Répondre à cet article

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0