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Trump n’est pas un dictateur, la preuve, il n’a pas utilisé le 49.3 pour imposer la suppression de l’ObamaCare !

samedi 25 mars 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 25 mars 2017).

USA - 25 mars 2017 - Certes, la suppression de l’ObamaCare aux USA aurait été une ignominie, tout autant qu’en France l’adoption de la Loi Macron et de la loi Travail. Mais, la différence, la grande différence, c’est que les ciosalauds ont imposés leurs lois dégueulasses d’une façon dictatoriale avec le 49.3 ; tandis que Trump, lui, n’a pas cherché à passer en force. C’est sans doute pour ça que la télé française et les autres médias du pouvoir se foutent de la gueule de Donald Trump.


Donald Trump retire son projet de réforme du système de santé

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Publié le vendredi 24 mars 2017 à 21 h 08 | Mis à jour à 0 h 35

Radio-Canada avec Reuters, Associated Press et New York Time

À quelques minutes d’un vote décisif prévu à la Chambre des représentants, vendredi, le président Trump a retiré son projet phare de réforme du système de santé. Blâmant les démocrates de ne pas avoir soutenu sa réforme, Donald Trump a prédit que l’Obamacare allait « exploser ».

« Nous sommes passés très près [de réussir] », a déclaré Donald Trump lors d’un point de presse donné à partir du bureau ovale de la Maison-Blanche, vendredi.

« Mais nous n’avons pas eu le moindre soutien du camp démocrate », a poursuivi le président américain, en s’abstenant de mentionner que son projet de loi avait causé de la dissension au sein de sa propre formation politique.

En effet, parmi les 430 élus de la Chambre des représentants devant voter vendredi pour révoquer l’Obamacare, une trentaine de républicains avaient laissé entendre qu’ils voteraient contre. Étant donné que la minorité démocrate s’y opposait également, le président Trump allait tout droit vers une défaite dans ce vote crucial.

« Ce sera très laid » - Donald Trump

Se disant « désappointé » par la tournure des événements, Donald Trump a prédit que les démocrates eux-mêmes allaient finir par lui demander « une meilleure loi ».

Car en l’absence d’une nouvelle législation, le régime d’assurance maladie instauré par Barack Obama prévaut. Et l’Obamacare « ne peut pas bien aller », prédit Donald Trump, selon qui cette loi emblématique du règne de son prédécesseur est déjà en train d’« imploser ».

« C’est en train d’imploser, et ça va bientôt exploser, a affirmé Donald Trump. Ce sera très laid. »

Un revers pour les républicains, admet Paul Ryan

« Il s’agit d’un revers, aucun doute là-dessus », a déclaré pour sa part le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan, lors d’une courte conférence de presse vendredi.

Plus tôt dans la journée, Paul Ryan s’était rendu à la Maison-Blanche afin de prévenir Donald Trump que le Parti républicain risquait de ne pas recueillir suffisamment d’appuis lors du vote pour faire adopter le projet de loi.

Jeudi soir, le président Trump avait sommé les républicains de la Chambre basse de voter en faveur du projet de réforme vendredi au plus tard.

Reculer maintenant pour mieux avancer plus tard

Adoptée il y a sept ans sous la présidence de Barack Obama, la Loi sur la protection des patients et les soins abordables n’a jamais trouvé grâce aux yeux de Donald Trump. Et sa révocation constituait l’un de ses principaux chevaux de bataille.

Bien qu’il ait dû battre en retraite vendredi, le président Trump ne s’avoue pas vaincu pour autant. Évoquant le fait qu’il occupait depuis 64 jours seulement le bureau ovale de la Maison-Blanche, Donald Trump a affirmé qu’il n’avait « jamais promis de révoquer et de remplacer l’Obamacare en 64 jours ».

« Nous avons appris beaucoup à propos de la loyauté, à propos du processus menant au vote et à propos des règles archaïques qui prévalent au Sénat et à la Chambre des représentants. » Donald Trump commentant les événements ayant mené au retrait de sa réforme de l’assurance maladie

Ce qui arrive maintenant est un mal pour un bien, a-t-il dit en substance, puisque les élus en viendront à élaborer « une meilleure loi ». Sur cette note optimiste, le président a appelé les démocrates à mettre de côté la partisanerie.

Prochaine étape : baisser les impôts

Mais la bataille doit aussi être menée au sein de son propre camp. Une réalité que le président américain a évoquée en parlant des « nombreuses factions » avec lesquelles Paul Ryan - leader républicain de la Chambre des représentants - avait dû composer dans le processus de démantèlement de l’Obamacare. Des tensions qui existaient « bien avant que je sois là », a déclaré Donald Trump.

En attendant de pouvoir de nouveau en découdre avec l’Obamacare, Donald Trump affirme vouloir maintenant s’atteler « aux importantes réductions et réformes fiscales » qu’il a dans ses cartons.

« Ce sera probablement la prochaine étape », a-t-il dit.

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