A Berne, les points de presse des offices de l’administration se succèdent à raison de trois par semaine les lundis, jeudis et samedi. Peu à peu, les rangs des journalistes s’éclaircissent au Centre de presse du Palais fédéral. D’une part, parce que le temps des grandes annonces du Conseil fédéral est passé et que la routine du confinement partiel de la population s’installe. Et, d’autre part, parce que la courbe des nouveaux cas positifs commence à s’aplanir.
A dix jours des fêtes de Pâques, le chef de la division des maladies transmissibles de l’Office fédéral de la santé publique, Daniel Koch, ne peut pas relâcher la pression. Il insiste donc sur le fait que les Suissesses et les Suisses doivent rester disciplinés. Mais les dernières nouvelles sont plutôt rassurantes. Tous les hôpitaux de Suisse, y compris dans le canton du Tessin, pourtant le plus touché par le coronavirus, disposent encore de lits de soins intensifs. Tous ont aussi suffisamment de respirateurs artificiels pour soigner les cas les plus graves.
Attendu pour cette semaine, le pic de l’épidémie, moins violent que prévu, devrait survenir dans une dizaine de jours. Le scénario catastrophe semble s’éloigner.