Vaccination & Anticorps facilitants
IHU-MI - 25 janvier 2022
Pr Didier Raoult, Directeur de l’IHU Méditerranée Infection :
L’idée que pouvait ne pas rendre transparent pendant deux ans les données initiales de la vaccination devrait amener les gens à se poser des questions.
C’est devenu un grand scandale. Il y a trois pages dans le dernier numéro du Lancet, Il y a une page récemment dans le numéro du Science, qui décrivent exactement tout le phénomène de la corruption par l’industrie pharmaceutique.
LE problème de santé publique n’est pas le tabagisme passif, c’est l’obésité.
En 2020, les enfants n’étaient pas infectés. Très peu ! Actuellement ; au contraire, les enfants sont infectés. Sans forme grave. Ici, il y a eu un mort par la varicelle et pas par le covid. Alors que le vaccin de la varicelle n’est toujours pas remboursé depuis 20 ans. Alors qu’il est recommandé et que tout le monde est vacciné pour ça aux USA.
Donc, il y a une passion sur les vaccins qui n’est pas raisonnable. Il doit y avoir plusieurs centaines de milliers de cas de varicelle par an. Et, tout le monde s’en fiche !
Hypothèse : Si les enfants n’étaient pas infectés en 2020, c’était peut-être parce qu’ils étaient couramment infectés dans les crèches par les quatre coronavirus circulant habituels et qu’il y avait une immunité croisée. Par contre, quand on leur a supprimé les crèches avec les divers confinements, et propagandes, ils n’ont plus été contaminés par ces coronavirus et peuvent donc chopper le SARS-CoV-2 actuellement. Mais, ce n’est qu’une hypothèse.
La vaccination ne contrôle pas Omicron. La France est le deuxlième au monde en nombre de cas. Il n’y a plus que les USA devant nous.
Le ministre de la guerre en Israël qui a eu 4 doses a quand même eu le covid !
L’objectif déclaré du vaccin n’est plus du tout le même qu’au début. La vaccin était censé lutter contre l’épidémie et empêcher d’être malade. Plus personne parle de ça maintenant. Même l’OMS a fini par dire qu’on n’arriverait pas à contrôler l’épidémie avec le vaccin. Car il y a trop de variations. On ne cherche même pas à dire qu’on ne va pas être malade. Maintenant, on dit : « C’est moins grave. » On verra bien avec Omicron si c’est vrai ou pas.
L’objectif du vaccin n’est plus du tout le même. C’est d’ailleurs une des rares fois où l’on fait un vaccin non pas pour empêcher d’avoir la maladie, mais pour empêcher qu’elle soit plus grave. C’est une dérive de l’usage. « Je sais que c’est bon, mais je ne sais pas à quoi c’est bon. »
Ça n’empêche pas la circulation. Ça n’empêche pas d’être infecté. On va voir si ça empêche de faire des formes graves. Donc, en tout cas, il n’y a pas à forcer la vaccination chez les gens qui ne font pas de formes graves.
C’est dans les pays où l’on vaccine le plus qu’il y a le plus de cas.
Note de do : C’est là qu’il y a une contradiction dans le propos de Raoult. D’un côté, il voit bien que le vaccin provoque le covid, et de l’autre il veut que l’on vaccine les personnes les plus fragiles, celles qui font les formes graves ! Cette contradiction est probablement due à la peur :
http://mai68.org/spip2/spip.php?art…
Raoult explique le principe des anticorps facilitants.
Dès le début, on a été très troublés, nous et d’autres, par le fait que les gens qui avaient les formes la plus graves étaient ceux qui avaient le plus d’anticorps contre le virus. C’est l’effet des anticorps facilitants.
Ce sont les obèses qui ont le virus le plus longtemps et ce sont eux aussi qui ont le plus d’anticorps. Cela veut dire que ce ne sont pas les anticorps neutralisants qui gagnent, mais les anticorps facilitants. C’est peut-être pourquoi, dans les formes graves de cette maladie, les corticoïdes jouent un rôle positif. À cause de la baisse induite de la réponse immunitaire quand elle n’est pas neutralisante mais facilitante.
Il y a une fois sur 256 mutations une qui est bénéfique pour le virus. Au début, elle devient de plus en plus virulente. Et puis, petit à petit, au fur et à mesure que les mutations se sont accumulées, l’épidémie redescend et disparait. L’espérance de vie maximale d’une mutation bénéfique pour le virus est de 3 mois et demi quatre mois. Comme ces virus font une mutation tous les quinze jours, il arrive à supporter sept ou huit mutations, puis il finit par s’épuiser et disparaître.