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Palestine - 9 décembre 2017 - La première intifada a trente ans aujourd’hui

samedi 9 décembre 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 9 décembre 2017).

Note de Trotski : « La révolution avance sous le fouet de la contre-révolution ».

Note de do : dans les années 1970, on parlait de révolution palestinienne, et c’est pourquoi toute l’extrême gauche la soutenait. Et elle devait toucher tout le monde arabe. Le coup de fouet de Trump reconnaissant Jérusalem capitale éternelle d’Israël sera-t-il le coup de fouet qui réveillera la révolution palestinienne ?


Jérusalem, en attendant l’Intifada

https://www.letemps.ch/monde/2017/12/08/jerusalem-attendant-lintifada

Luis Lema
Publié vendredi 8 décembre 2017 à 21:00
modifié vendredi 8 décembre 2017 à 22:46

La colère suscitée par l’annonce de Donald Trump coïncide exactement avec le trentième anniversaire de la première Intifada palestinienne

« Les Palestiniens ont perdu espoir. Ils sont frustrés et ne savent pas quoi faire. Ils ont abandonné l’idée qu’Israël leur concéderait leurs droits. » Ce constat fait par le maire de Gaza, Rashad As-Shawa, aurait pu être dressé hier. Mais il est vieux de trois décennies. A l’époque, il s’agissait d’expliquer l’éruption de violence qui se mit à secouer les territoires palestiniens. Le 9 décembre 1987, il y a exactement trente ans, commençait une insurrection populaire qui semblait surgir de nulle part et à laquelle personne ne s’était préparé : c’était la première Intifada. Elle allait durer cinq ans.

« Trump a donné des munitions à tous les extrémistes de la planète » D’après Hanan Ashrawi, membre du comité exécutif de l’OLP

La décision de Donald Trump, mercredi 6 décembre 2017, de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël a immédiatement braqué les projecteurs sur la ville sainte. Vendredi, porte de Damas, sortie de la grande prière : quelques drapeaux palestiniens brandis, des cris et des arrestations. Ailleurs, en Cisjordanie et à Gaza, les confrontations ont été plus violentes et se sont soldées par quelque 200 manifestants blessés et au moins un mort. Les prémices d’un nouveau soulèvement palestinien ?

« Trump a donné des munitions à tous les extrémistes de la planète, répond Hanan Ashrawi, membre du comité exécutif de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine). En s’en prenant aux sentiments spirituels et aux émotions religieuses, il a touché un point dont les ramifications peuvent s’étendre partout. »

La première Intifada

Hanan Ashrawi est, précisément, l’une des principales personnalités à avoir émergé de la première Intifada. Parfaite inconnue jusque-là, elle incarnera les « Palestiniens de l’intérieur », ceux qui, à Gaza ou en Cisjordanie, vivent l’occupation israélienne au quotidien. A l’époque, ce sera la société civile qui donnera le ton. L’OLP, établie à Tunis autour de Yasser Arafat, doit se résoudre à suivre. D’autant plus que – fait révélateur – c’est précisément de ce 9 décembre 1987 que le mouvement Hamas datera son premier communiqué, et commencera ainsi à se faire connaître.

« Journées de la colère »

Cette semaine, à la suite de l’annonce de Trump, l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, dont l’ossature reste l’OLP, a demandé aux Palestiniens de descendre dans les rues pour participer à des « journées de la colère ». Mais, pas plus qu’il y a trente ans, la direction palestinienne n’est en mesure aujourd’hui de dicter, ou même de prévoir, le comportement de la « rue » palestinienne.

En l’an 2000, une nouvelle fois, les Palestiniens s’étaient rebellés. Rien, une fois de plus, ne permettait d’annoncer la mécanique sanglante qui se mit en place pendant cette « Intifada Al-Aqsa », du nom de la mosquée de Jérusalem. Rien, sinon la fragilité de la direction de l’époque et la brutalité avec laquelle répondit immédiatement l’armée israélienne. Contrairement à ce que prétend la thèse israélienne, c’est presque à reculons que Yasser Arafat dut se résoudre à accompagner cette nouvelle vague de colère, au risque d’être emporté avec elle.

Et aujourd’hui ? « Le gouvernement d’Abbas est déjà faible, en raison notamment du fait qu’il est perçu comme corrompu et inefficace, mais aussi parce qu’il n’arrive pas à concrétiser sa promesse d’une indépendance de la Palestine », analyse, dans Foreign Affairs, Ghaith al-Omari, qui fut partie prenante à l’initiative de Genève, qui cherchait à trouver un accord sur le conflit, en 2003. « La décision de Trump va encore détériorer sa légitimité, et le pousser à adopter des positions plus dures afin de ne pas se laisser déborder par le Hamas ou d’autres groupes. »

A trente ans d’intervalle, grosso modo les mêmes acteurs, la même occupation israélienne, et les mêmes explications. Mais un énervement à la mesure de ces balbutiements, de la part d’un proche de l’Autorité de Ramallah, qui ne souhaite pas voir son nom apparaître : « L’Intifada par-ci, l’Intifada par-là… Comme si les Palestiniens n’étaient bons qu’à ça. » Le responsable renvoie la balle : « Et que fait la communauté internationale pour protester contre cette décision totalement illégale de Trump ? Elle attend juste que nos jeunes partent pour l’abattoir. »

Un grand nombre de jeunes Palestiniens passés par la prison

Selon les chiffres de l’organisation israélienne B’Tselem, plus d’un jeune Palestinien sur dix, habitant dans les quartiers arabes de Jérusalem et âgé entre 12 et 18 ans, a connu la prison au cours de ces trois dernières années. C’est-à-dire depuis qu’est montée l’attention autour de « l’Intifada des couteaux », censée représenter la nouvelle forme de l’insurrection, mais qui ne s’est jamais généralisée. « Cette annonce [de Trump] amènera-t-elle à un soulèvement prolongé ou à la troisième Intifada ? C’est impossible à prévoir », insiste Ghaith al-Omari.

Première réponse de do

Je cite : « En l’an 2000, une nouvelle fois, les Palestiniens s’étaient rebellés. Rien, une fois de plus, ne permettait d’annoncer la mécanique sanglante qui se mit en place pendant cette « Intifada Al-Aqsa », du nom de la mosquée de Jérusalem. Rien, sinon la fragilité de la direction de l’époque et la brutalité avec laquelle répondit immédiatement l’armée israélienne. Contrairement à ce que prétend la thèse israélienne, c’est presque à reculons que Yasser Arafat dut se résoudre à accompagner cette nouvelle vague de colère, au risque d’être emporté avec elle. »

Réponse : Il est peut-être faux de dire que c’était imprévisible, puisqu’il semble même qu’Ariel Charon ait intentionnellement provoqué cette intifada afin d’avoir le plaisir de la réprimer. En effet, Ariel Sharon mit en scène une gigantesque provocation en se rendant sur l’esplanade des mosquées le 28 septembre 2000. C’est peu après que la deuxième intifada commença, et ce n’est certainement pas une coïncidence

Deuxième réponse de do

On a essayé de nous faire croire qu’il s’agissait d’une guerre de religion, islam d’un côté et judaïsme de l’autre. Mais c’est un mensonge. Quand les blancs venus d’Europe ont envahi l’Amérique à la suite de Christophe Colomb, ils étaient tous chrétiens et les indiens ne l’étaient pas. Il ne s’agissait pourtant pas d’une guerre de religion, même si les blancs justifiaient souvent par des biais religieux le génocide des Indiens et le vol de leurs terres.

Depuis des dizaines d’années, les sionistes font en Palestine ce que les cowboys ont fait en Amérique. Les sionistes ont envahi la Palestine, ils ont commencé à génocider les Palestiniens dans le but de s’approprier leur pays. Et le "travail" sioniste continue…

Il a fallu plusieurs centaines d’années aux cows-boys pour génocider presque totalement les Indiens d’Amérique du Nord. Combien de temps faudra-t-il aux sionistes pour tuer tous les Palestiniens ?

Bien sûr, les colons soutiennent les colons, et les descendants des cows-boys prennent activement le parti des sionistes !

Texte complet au lien ci-dessous :

http://mai68.org/spip/spip.php?article6257

NE DITES PLUS ISRAËL MAIS PALESTINE OCCUPÉE !

Troisième réponse de do

Le VRAI but du Hamas et des frères musulmans n’est pas la défense de la Palestine, c’est bien pourquoi l’impérialisme américano-sioniste a pu les commanditer. La promotion de l’islam est le SEUL but du Hamas et des Frères musulmans, c’est pourquoi ils se disent "islamistes".

Les religions ayant toujours servi à asservir les populations, et la religion "naturelle" de cette région du monde étant l’islam, il ne faut pas s’étonner que les organisations islamistes, comme les frères musulmans, aient été commanditées par les services secrets occidentaux, et le Hamas, dont la direction appartient aux frères musulmans, par le Mossad.

Il se trouve de surcroît que considérer le conflit israélo-palestinien comme une guerre de religion — islam contre judaïsme — dessert la cause Palestinienne parce que dans une guerre de religion on met les deux adversaires dos à dos et l’on donne tord aux deux camps.

Tandis qu’en prenant cette guerre pour ce qu’elle est vraiment, c’est-à-dire une guerre de colonisation, tout le monde donne raison aux colonisés et tout le monde donne tord aux colonisateurs, même leurs propres enfants.

Texte complet daté du 30 août 2014 au lien ci-dessous :

(Palestine - Gaza – Israël a réussi à remplir son vrai but : renforcer le Hamas !)

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