Bref tour d’horizon avant la tombée de la nuit
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25 mars 2024
Assawra
Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte un cessez-le-feu immédiat à Gaza
Israël a dénoncé lundi 25 mars 2024 l’abstention de son allié américain ayant permis l’adoption, pour la première fois, d’une résolution des Nations unies exigeant un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza.
Immédiatement après l’adoption de la résolution, Israël a annulé la visite d’une délégation qui étaient attendue à Washington, déclarant que « l’abstention américaine nuisait à la fois à son effort de guerre et à ses efforts pour libérer les otages ».
« Il s’agit d’un net recul par rapport à la position constante des Etats-Unis au Conseil de sécurité depuis le début de la guerre », a déclaré le bureau de Benjamin Netanyahu dans un communiqué.
Portée par des membres non-permanents du Conseil, cette résolution a été adoptée par 14 voix pour et une abstention, celle des Etats-Unis.
Le Hamas a « salué l’appel du Conseil de sécurité des Nations unies à un cessez-le-feu immédiat ».
Cette résolution exige « un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan devant mener à un cessez-le-feu durable et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».
L’ambassadrice américaine à l’ONU a estimé qu’« un cessez-le-feu pourrait commencer seulement avec la libération d’un premier otage ».
Sur le plan humanitaire, la situation est critique, alertent les ONG depuis des semaines. En cause : l’aide humanitaire qui arrive au compte-gouttes.
Cette aide arrivant principalement depuis l’Égypte via Rafah est contrôlée strictement par Israël et entre dans la bande de Gaza en quantité très insuffisante, face aux immenses besoins des 2,4 millions d’habitants.
Confrontée à cette crise humanitaire majeure, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé dimanche 24 mars être désormais formellement interdite par Israël de toute livraison d’aide alimentaire dans le nord du territoire, où la situation est particulièrement dramatique.
Le chef de l’ONU Antonio Guterres a défendu lundi en Jordanie l’Unrwa, qu’il a décrite comme une « source d’espoir et de dignité ».
Par Roland RICHA
Lundi, 25 mars 2024
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