Note de do : On peut se demander si tous les dégâts ont été causés par la population en révolte ou si certains bâtiments ont été incendiés par des flics en civils pour déconsidérer la révolte et la faire cesser. Je pense par exemple à la crèche où vont les petits frères et petites soeurs des révoltés, ou leurs enfants… et au supermarché qui aurait dû être pillé plutôt qu’incendié !
Troisième nuit de violences urbaines à Nantes
https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1JW0OX-OFRTP
6 juillet 2018 / 08:41
Rédaction Reuters
Photo prise le 5 juillet 2018 / REUTERS / Udi Kivity
PARIS (Reuters) - De nouvelles violences ont éclaté dans la nuit de jeudi 5 à vendredi 6 juillet 2018 à Nantes, a-t-on appris de source policière, marquant la troisième nuit consécutive de tensions à la suite de la mort d’un jeune conducteur après un contrôle de police.
Cinquante-deux voitures dont le véhicule de la maire de Nantes, Johanna Rolland, ont été incendiés dans la nuit, ainsi que huit bâtiments publics associatifs et commerciaux dont un centre commercial dans le quartier de Doulon-Bottière et une école maternelle.
Quatre personnes ont été interpellées et mises en garde à vue. Elles sont susceptibles d’avoir allumé un incendie ou d’avoir jeté des projectiles sur les forces de l’ordre, précise cette source.
Ces violences se sont produites dans huit quartiers de la ville dont celui du Breil où est mort le jeune automobiliste de 22 ans tué mardi par un tir de policier.
De source policière, on ajoute que beaucoup d’interventions de pompiers ont été sécurisées par les services de police. Aucun pompier n’a été blessé.
C’est la troisième nuit de violences que connaît la ville.
Mardi soir, une centaine de personnes avaient attaqué les forces de l’ordre à coups de projectiles et de cocktails Molotov.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une cinquantaine de véhicules avaient été incendiés et la préfecture de Loire-Atlantique avait fait état de sept feux d’établissements recevant du public, dont une mairie annexe, une bibliothèque et une agence Pôle emploi.
Les autorités ont appelé au calme en attendant de faire la lumière sur les circonstances de la mort du jeune homme.
Le policier à l’origine du tir, a été placé jeudi en garde à vue pour “violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique”.
Emmanuel Jarry, avec Caroline Pailliez, édité par Henri-Pierre André