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Un guet-apens de Macron contre les Gilets Jaunes

samedi 23 novembre 2019, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 23 novembre 2019).

CAGNOTTE pour Manu VICTIME du guet-apens 16 novembre 2019 :

https://www.paypal.com/pools/c/8k62…


VIDEO. L’avocat de Manuel T., “Gilet jaune” valenciennois qui a perdu un oeil, va porter plainte contre le Préfet

https://france3-regions.francetvinf…

Publié le 20/11/2019 à 10:06 Mis à jour le 20/11/2019 à 11:21

Par @F3nord avec AFP

L’avocat du "Gilet jaune" qui a perdu un oeil samedi lors des manifestations à Paris a indiqué vouloir porter plainte dans plusieurs directions.

L’avocat de Manuel T. et sa compagne Séverine, Me Arié Alimi, a dénoncé mardi une "violente agression" des forces de l’ordre lors "d’une nasse illégale ordonnée par le préfet de Paris". Il a annoncé qu’il allait déposer une plainte auprès du doyen des juges d’instruction pour réclamer une requalification criminelle des investigations, pour "violences volontaires avec arme et en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une mutilation permanente". Manuel T. , "gilet jaune" valenciennois, a été blessé samedi à Paris par un projectile probablement tiré par la police. Il a perdu l’usage de l’oeil gauche.

Cette plainte doit être également déposée pour "violation de liberté individuelle". Elle vise nommément le préfet Lallement, l’accusant de complicité pour avoir autorisé l’usage de lanceur de grenade 56 mm.

Ces lanceurs de grenades lacrymogènes, dit Cougar ou Chouka, font partie des armes de maintien de l’ordre contestées depuis le début du mouvement des "gilets jaunes" qui a fait de nombreux blessés. "Il y a déjà eu assez d’éborgnés qui n’ont rien pu prouver. Là, on a la preuve, on ne peut pas dire qu’il était en train de faire quelque chose qu’il ne fallait pas", a ajouté sa compagne.

"On ne va pas laisser passer ça. (…) On ressent ça comme une grand injustice", avait indiqué Séverine à France 3 Nord Pas-de-Calais. Son compagnon est toujours à l’hôpital Huriez.

Il a également témoigné sur BFM TV : "Je suis sûr que le projectile est parti de là où étaient les policiers", dit-il. "Est-ce que, dans la précipitation, le tir n’a pas été assez en cloche ? Et dans ce cas-là aurait pu s’orienter vers cette personne, au-delà de la foule qui était initialement visée ?", s’interroge Linda Kebbab, déléguée nationale d’un syndicat de police.

C’était le samedi 16 novembre 2019 à Paris place d’Italie

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

Pour l’instant, rien ne permet de dire que ce projectile a été tiré par les forces de l’ordre. Le syndicat des commissaires émet même l’hyopthèse d’un tir de manifestant : « Cette grenade n’est pas forcément tirée par les forces de l’ordre. Si elle est ramassée et qu’elle n’avait pas explosé avant, elle peut aussi être lancée par un individu qui n’est pas dans les forces de l’ordre. […] Elle doit être lancée à terre pour diffuser le gaz quand elle explose, soit avec un fusil COUGAR en tirs obliques, et dans ce cas-là, la grenade doit arriver par-dessus », indique David Le Bars, le patron du syndicat des commissaires.

Lundi, le préfet de police de Paris Didier Lallement avait annoncé qu’il allait saisir l’IGPN, "à la demande du ministre de l’Intérieur", après la diffusion de la vidéo. De son côté, le parquet de Paris a ouvert une enquête judiciaire pour "violence par personne dépositaire de l’autorité publique avec armes ayant entraîné une interruption temporaire de travail de plus de huit jours" et confié les investigations à l’IGPN.

Une cagnotte et un rassemblement

Un rassemblement "en hommage à Manuel et pour dénoncer les violences policières" a lieu ce samedi 23 Novembre à Valenciennes. Une cagnotte a égealement été lancée : "Nous avons décidé, afin de lui apporter tout notre soutien le plus sincère et pour l’accompagner du mieux possible dans le futur parcours infernal qui l’attend, de créer cette cagnotte de solidarité", peut-on lire sur la page Paypal "Manu VICTIME du 16 novembre 2019".

CAGNOTTE pour Manu VICTIME du guet-apens 16 novembre 2019 :

https://www.paypal.com/pools/c/8k62…

Ils disent : « Pour l’instant, rien ne permet de dire que ce projectile a été tiré par les forces de l’ordre. » Ils sont toujours aussi couards, les journalistes ! ou bien sont-ce des journaputes ?

Manuel a refusé d’être auditionné par l’IGPN et porte plainte contre le Prefet Didier Lallement.

Il ne veut pas que ce soit un procureur (dépendant de l’État) qui s’occupe de son cas, mais un juge d’instruction INDÉPENDANT !

Quand c’est un CRIME on peut (il faut à tout prix quand c’est un crime commis par la police) demander que ce soit un juge qui s’occupe de l’affaire.

Gilets jaunes. Le manifestant qui a perdu un œil samedi refuse d’être auditionné par l’IGPN

https://www.ouest-france.fr/societe…

Publié le 20/11/2019 à 18h43

Ouest-France

Samedi 16 novembre 2019, lors d’une manifestation des Gilets jaunes à Paris, un homme a perdu un œil à cause d’un projectile vraisemblablement tiré par la police. Il refuse d’être auditionné par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et réclame une requalification des faits en «  violences aggravées  ».

Manuel C., le Gilet jaune grièvement blessé à l’œil samedi à Paris par un projectile probablement tiré par la police, a refusé mercredi d’être auditionné par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) chargée de l’enquête judiciaire, a annoncé son avocat dans un communiqué.

Selon Me Arié Alimi, «  son client refuse d’être auditionné  » par ce service en raison, selon lui, de «  la partialité de l’IGPN qui étouffe les affaires de violences policières  ».

L’avocat attaque aussi le parquet de Paris, accusé de « blocage » sur les dossiers de violences policières.

Manuel C., qui a perdu l’usage de son œil gauche selon sa compagne, « refuse également de transmettre les vidéos de la scène et des fonctionnaires impliqués » et « demande la désignation immédiate d’un juge d’instruction compte tenu du caractère criminel de l’affaire », ajoute l’avocat.

« Les vidéos des responsables seront diffusées au public dans un délai d’une semaine à défaut de désignation d’un juge », menace-t-il.

Deux enquêtes ouvertes

Dans une première vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, cet homme de 41 ans discute avec d’autres manifestants place d’Italie, alors que la situation est très tendue aux alentours. Soudainement, vers 15h45, un projectile le heurte violemment à l’œil gauche.

Lundi, le préfet de police de Paris Didier Lallement avait annoncé qu’il allait saisir l’IGPN, «  à la demande du ministre de l’Intérieur  ».

De son côté, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour «  violences par personne dépositaire de l’autorité publique avec armes ayant entraîné une interruption temporaire de travail de plus de huit jours  ».

Pour contourner cette procédure, Me Alimi affirme avoir déposé une plainte auprès du doyen des juges d’instruction pour réclamer une requalification criminelle en «  violences  » aggravées «  ayant entraîné une mutilation permanente  ».

Les lanceurs de grenade contestés

La plainte vise nommément le préfet Didier Lallement, l’accusant de complicité pour avoir autorisé l’usage de lanceurs de grenade 56 mm.

Ces lanceurs de grenades lacrymogènes, dits Cougar ou Chouka, font partie des armes de maintien de l’ordre contestées depuis le début du mouvement des Gilets jaunes.

Au total, 372 procédures judiciaires ont été enregistrées en France après des plaintes contre des forces de l’ordre, selon un décompte du ministère de la Justice transmis à l’AFP.

Parmi elles, 109 ont été classées sans suite et 29 ont fait l’objet de l’ouverture d’une information judiciaire. Trois renvois en correctionnelle de fonctionnaires - dont un CRS jugé jeudi à Paris - ont été ordonnés.

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