Il y a dans le monde 2,6 millions de morts d’infections respiratoires par an, vous imaginez que les 5 000, 10 000 ou même 100 000 vont changer les statistiques ?
La seule chose qui m’intéresse sont les datas, les données brutes. Les données vont rester, les opinions, elles, changent… Je ne dis pas l’avenir, mais je ne suis absolument pas terrifié.
Les Japonais ont fait un très beau modèle expérimental en confinant les croisiéristes assez âgés sur le Diamond Princess. On a bien vu que c’était contagieux, 700 l’ont chopé. Mais en dépit d’une population très fragile, il n’y a eu qu’1 % qui sont morts. C’est la réalité observée. Quand il y aura 1000 morts dans l’Est, je dirai oui, c’est grave.
La vraie question est : comment ce pays est arrivé dans un tel état que l’on préfère écouter les gens qui ne savent pas que plutôt ceux qui savent ?
Ce qu’on dit sur les effets secondaires de la chloroquine est tout simplement délirant. Ce sont des gens qui n’ont pas ouvert un livre de médecine depuis des années. Plus d’un milliard de gens en ont bouffé, les personnes qui souffrent de lupus en prennent pendant des décennies…
Aujourd’hui, on sait par les Chinois que le portage moyen du virus est de 20 jours.
Si vous avez des doutes sur ma crédibilité, ce n’est pas mon problème. Il y a des gens soignés dans le monde entier, je ne me sens pas plus responsable des malades de Paris que de Corée. Ce seront les plus intelligents qui seront le mieux soignés.