9 novembre 2017 : Le fait que Saad Hariri ait annoncé sa démission depuis Riyad, en Arabie Saoudite, a fait dire à des médias et responsables à Beyrouth, Au Liban, qu’il avait été contraint à prendre cette décision et qu’il n’était pas libre de ses mouvements, d’autant plus que l’annonce a coïncidé avec l’arrestation de dizaines de princes, de ministres et d’hommes d’affaires dans une purge sans précédent en Arabie saoudite. Dimanche dernier, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé le royaume saoudien d’avoir contraint Saad Hariri à la démission et s’est demandé s’« il est assigné à résidence » et si « on va le laisser retourner » au Liban.
Saad Hariri, dont l’épouse et les enfants vivent en Arabie saoudite, n’a, pour l’heure, pas dit s’il reviendrait au Liban. Sa démission est intervenue en pleines tensions entre les deux poids lourds de la région, l’Arabie saoudite sunnite et l’Iran chiite, au sujet de plusieurs questions et conflits au Moyen-Orient.