Le département ou le NON est le plus fort est le Pas de Calais, département le plus ouvrier de France.
Les départements du OUI sont connus… de Paris avec 66% aux Haut-de Seine avec 61% jusqu’aux Yvelines avec 59%, c’est le cœur de la bourgeoisie Française autour de ses arrogantes tours de la défense qui a cru pouvoir imposer aux peuples cette camisole de force…
On retrouve la même configuration sociale dans le Rhône, un des rares département de province avec le bas-rhin à se prononcer nettement pour le OUI avec 54%.
Les villes populaires de l’Est et du Sud se prononcent sans ambiguité pour le NON, 72% à Givors, 69% à Vénissieux et Vaulx-en-Velin, villes historiques du parti communiste, mais aussi 68% à St-Fons, 63% à Feyzin, 59% à St-Priest, villes traditionnellement socialistes..
Et de Lyon à l’ouest de l’agglomération, c’est le OUI des bourgeois qui l’emporte : 61% à Lyon, avec 63% dans l’ancien quartier populaire de la Croix-rousse devenu le quartier des bobos, 64% à Caluire, 71% à Ecully, la ville des cadres sup…
C’est donc un large rassemblement populaire qui assure la victoire nette et sans bavure du NON, une victoire obtenue contre les médias, les élites, les experts…
Notes de do :
On constate aussi que ce que l’on appelait le "midi rouge", il y a 60 ans — rouge pour son communisme et rouge pour son vin — a massivement voté NON, ce qui signifie que les raisons qui le faisaient voter communiste n’ont pas disparu. C’est seulement le PCF qui s’est déconsidéré.
Il reste à expliquer pourquoi la Bretagne qui est pauvre, et qui a voté Ségolène contre le Sarkonazi en 2007, a quand même voté oui. C’est tout simple, les indépendantistes Bretons se font des illusions sur l’Europe. Ils s’imaginent que l’Europe fera de la Bretagne un territoire libéré. Et aussi, peut-être, se disent-ils un peu, par basse vengeance, que si l’Europe pouvait faire subir à la France la même chose que la France a fait subir à la Bretagne, ce serait bien fait pour elle, na !
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