Jean-Pierre Garnier, 6 avril 2020 :
En réaction à l’impéritie des gouvernants français face au corona virus, les critiques pleuvent et les dépôts de plaintes se multiplient. Depuis que la pandémie a été officiellement reconnue comme telle, il n’est pas de jour où de nouvelles accusations surgissent contre les représentants de l’État : irresponsabilité, incapacité, imprévoyance, aveuglement, explications contradictoires, mensonges éhontés, silences complices, amnésie simulée, statistiques truquées, destruction programmée des services publics de santé, inféodation aux cliniques et aux laboratoires privés… Avec le refus des soi-disant « autorités » françaises d’appliquer un médicament, la chloroquine, qui semble pourtant avoir fait ses preuves, sous prétexte qu’il n’est pas homologué par un « conseil scientifique » suspecté de complaisance voire de docilité à l’égard d’un pouvoir politique lui-même soumis à big pharma, l’obligation imposées aux soignants, de manière plus ou mois implicite mais de plus en plus évidente, de faire le tri entre les malades à sauver et ceux considérés comme perdus, suscite une indignation accrue de la part d’une « opinion publique » qui s’en laisse de moins en moins conter par les médias dominants.
Voilà bien ce qui devrait inciter à écourter au plus vite un mandat présidentiel qui n’a que déjà que trop duré : celui d’Emmanuel Macron. Encore faudrait-il toutefois que ce que l’on appelle « l’opposition », de gauche notamment, cesse de se complaire, comme elle l’a fait jusqu’ici, en critiques dont la virulence n’a d’égal que l’innocuité pratique. Hélas, on en est loin.



































