
Article publié dans le journal russe « Kommersant » (2) № 236 du Samedi 28 Décembre 2019
"Quand ils parlent de l’Union soviétique, ils parlent de nous", a déclaré Vladimir Poutine à son auditoire :
"La première question qui se pose - tout le temps où nous parlons du pacte Molotov-Ribbentrop, nous le répétons pour nos collègues européens - est la suivante : était-ce le seul document signé par un des pays européens, à l’époque l’Union soviétique, avec l’Allemagne fasciste ? Il s’avère que ce n’est pas le cas ! Je vais simplement les énumérer avec votre permission. Ainsi, la déclaration sur le non-recours à la force entre l’Allemagne et la Pologne. C’est en fait le soi-disant pacte Pilsudski-Hitler, signé en 1934. En substance, c’est un pacte de non-agression. Puis l’accord naval anglo-allemand de 1935. La Grande-Bretagne a donné à Hitler la possibilité d’avoir sa propre marine, ce qui lui avait été interdit, en fait, ou minimisé par les résultats de la Première Guerre mondiale".
" Puis ", poursuit le président russe, " la déclaration conjointe anglo-allemande de Chamberlain et d’Hitler, signée le 30 septembre 1938, a été acceptée à l’initiative de Chamberlain. Il a déclaré que l’Accord de Munich signé, ainsi que l’accord maritime anglo-allemand symbolisent" … Et ainsi de suite, et ainsi de suite… et que la création d’un cadre juridique entre les deux États se poursuit … " "Ce n’est pas tout… Déclaration franco-allemande, signée le 6 décembre 1938 ans à Paris, par les ministres des Affaires étrangères de France et d’Allemagne, Bonnet et Ribbentrop".
Le Président de la Russie a rappelé à la fois l’accord de 1939 entre la Lituanie et le Reich, selon lequel la région de Klaïpeda a été réunie avec l’Allemagne, et l’accord de non-agression entre le Reich allemand et la Lettonie du 7 juin 1939.
Ainsi, " a-t-il conclu, " le traité entre l’Union soviétique et l’Allemagne a été le dernier parmi ceux qui ont été signés par d’autres pays européens, comme s’ils étaient intéressés à maintenir la paix en Europe. En même temps, je tiens à noter que l’Union soviétique n’a accepté de signer ce document qu’après avoir épuisé toutes les possibilités et rejeté toutes les propositions de l’Union soviétique visant à créer un système de sécurité unifié, une coalition antifasciste, en fait, en Europe. "
Et il a proposé de revenir au cas des conditions dans lesquelles en 1919, "la soi-disant paix de Versailles a été conclue".
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