Liban :
Le président Michel Aoun a estimé jeudi 24 octobre 2019 dans un discours que "la liberté d’expression est un droit respectable, mais la liberté de circulation est aussi le droit de tous les Libanais".
M. Aoun s’adressait aux Libanais alors que le mouvement de contestation contre le pouvoir, qui mobilise de manière inédite des dizaines de milliers de Libanais, est entré jeudi matin dans son huitième jour consécutif.
Le moins que l’on puisse dire, est que le discours du président Michel Aoun, aujourd’hui, n’a pas été à la hauteur des attentes des manifestants. Dans le centre-ville de Beyrouth, les réactions sont violentes. "Que Michel Aoun parte", entend-on dans ce qui est devenu le centre névralgique du mouvement de contestation depuis une semaine. Les réactions sont d’autant plus fortes que le discours du président, qui ne s’était pas exprimé depuis le début du mouvement, était très attendu. "Quand on dit qu’ils doivent tous partir, cela inclut le président", lance un autre manifestant.
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