Une première tentative d’évacuation du site de 1.600 hectares situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes avait échoué en 2012.
La mobilisation peut donc à nouveau faire échouer le pouvoir cette fois-ci encore !
Valls compte faire évacuer Notre-Dame-des-Landes cet automne
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN12B2DT
Mardi 11 octobre 2016 20h52
Une manifestation contre la construction de l"aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes. Le Premier ministre Manuel Valls réaffirme l"intention du gouvernement de procéder à l"évacuation des opposants au projet d"aéroport cet automne. /Photo prise le 8 octobre 2016/ REUTERS/Stephane Mahé
PARIS (Reuters) - Le Premier ministre Manuel Valls réaffirme l’intention du gouvernement de procéder à l’évacuation des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) cet automne, dans une interview publiée sur le site internet de Ouest-France mardi soir.
"L’évacuation c’est pour cet automne", a indiqué le Premier ministre au quotidien régional.
"Ça se fera. Il ne peut pas y avoir d’autre voie", ajoute-t-il dans cet entretien publié trois jours après un rassemblement ayant mobilisé plusieurs milliers de manifestants sur la ZAD, la "zone d’aménagement différée" rebaptisée "zone à défendre" par les opposants au projet.
Manuel Valls affiche sa détermination face aux craintes que l’opération dégénère et se solde par des violences.
"Nous ne pouvons pas céder face à la menace de la violence des zadistes", indique le Premier ministre en précisant que "la violence est du côté de ceux qui ne respectent pas la loi, l’autorité de l’État et l’expression démocratique."
La ministre de l’Environnement Ségolène Royal a déclaré lundi sur iTELE qu’elle n’était "pas favorable à l’évacuation par la violence de la ZAD" de Notre-Dame des Landes.
Manuel Valls avait annoncé en juin que les travaux seraient lancés en octobre, après la victoire du "oui" lors de la consultation locale de la population sur ce projet controversé.
Une première tentative d’évacuation du site de 1.600 hectares situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes avait échoué en 2012.
(Myriam Rivet, édité par Jean-Philippe Lefief)