UNE VICTOIRE SAVOUREE JUSQU’AU BOUT
______________________
Mai 1981, tout ce qu’il y a de gauchiste (Mitterrand allait faire la révolution à leur place), d’écologiste (Mitterrand allait supprimer toutes les centrales nucléaires), et même des "anarchistes", se précipitent aux urnes pour faire la révolution sans violence (tout le monde oublia que révolution sans violence = réformisme = contre-révolution). La folie est à un tel point que certains qui n’avaient jamais voté de leur vie font des centaines de km en stop afin de faire leur devoir de citoyen. Victoire : Mitterrand est élu. Mais attention, nous dit-il à la télé en guise de premier discours : « Ce n’est pas moi qui ai vaincu, ce n’est pas le peuple qui a vaincu, c’est l’espoir qui a vaincu ». Seul Mitterrand savait que l’espoir est la laisse de la soumission : Tout le monde applaudit. Fête gigantesque et réellement spontanée dans toute la fRANCE.
Que s’est-il passé en réalité ?
Mitterrand manifeste avant-guerre contre les "Métèques"
Mitterrand est né à Jarnac (déjà ça s’annonce mal), fit ses études chez les Jésuites (ça trompe pas) et passa des diplômes pour faire avocat. Comme beaucoup d’avocats, il devint extrémiste de droite. Ce fut d’ailleurs dénoncé par Tixier Vignancourt lors de sa campagne électorale de 81 : « Mitterrand a commencé sa carrière politique dans le même parti que moi ». Précisons même qu’il était en fait royaliste, ce qui explique pourquoi Renouvin, chef de la "Nouvelle Action Française" faisait systématiquement voter pour lui au second tour. Pendant la dernière guerre mondiale, Il fut chef du service de protection rapproché du maréchal. Pétain le décora en 43 de la Francisque (n° 2202), il avait tout de même fallu pour cela qu’il ait "travaillé pour la révolution nationale (socialiste) avant le début de la guerre, qu’il continue après, qu’il justifie de bons et loyaux services auprès du maréchal et qu’il jure fidélité à Pétain et à ses idées jusqu’à la fin de sa vie "(Voir les divers articles "Francisque" du Quid). Il ne faut donc pas s’étonner que notre cher président fleurisse chaque année la tombe de Pétain ou qu’il ait des amis parmi les pires collabos. Ne nous étonnons pas non plus que certains d’entre eux se fassent flinguer avant de parler.
Photo de 1943, quand Mitterrand reçut la Francisque. Et il la reçut des mains mêmes du maréchal Pétain, ce qui était rare. Il dut à ce moment prêter le serment : « Je fais don de ma personne au maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m’engage à servir ses disciples et à rester fidèle à sa personne et à son oeuvre »
Mais où Mitterrand a-t-il bien pu travailler pour la "révolution nationale" avant guerre, dans quel cadre ? Tout simplement, il faisait parti de la "Cagoule". Rappelons que la cagoule était une organisation politique sans scrupule (donc pire que d’extrême droite) dont le seul but était l’obtention du pouvoir. Sa stratégie fut de placer ses meilleurs hommes dans tous les partis et de grimper leur hiérarchie par tous les moyens. Ils pensaient qu’ainsi l’un d’eux finirait bien par devenir président de la "République". Cette totale réussite explique pourquoi de nombreux cagoulards se trouvent parmi les conseillers de Mitterrand.
Pendant la guerre d’Algérie, nôtre homme eut l’occasion d’être ministre de l’intérieur, mais ce fut en tant que ministre de la justice qu’il fit des lois qui, subtilement, autorisaient la torture en Algérie. Le Pen s’en donna à coeur joie dans une maison d’Alger : la "Villa des roses". Alors même que De Gaulle avait opté pour une Algérie algérienne, Mitterrand lutta encore pour une "Algérie française".
Les Mitterrand mangent à la même table que René Bousquet"
Comment s’étonner que Mitterrand ait volontairement fait monter Le Pen au cours de son premier septennat afin de diviser la droite, la culpabiliser, et ainsi s’assurer un deuxième septennat ?
Mais, son passé de résistant ? Oui, je sais, il raconte aux militants "socialistes" que s’il a été décoré de la Francisque, c’est parce qu’il faisait semblant d’être collabo, mais qu’il était agent double au service de la résistance. Ne doutons pas que ce jésuite fut agent double. Mais vu ses états de service, c’était plutôt pour la collaboration, ce qui avait tout au moins le mérite de lui faciliter certaines évasions !
Mais, tout ça, quiconque a un peu de pouvoir dans ce pays était au courant, n’est-ce pas ? Oui, et s’ils ne l’ont pas dénoncé c’est qu’au fond, Ils sont tous complices. N’oublions pas que les patrons disaient : « mieux vaut hitler que les communistes ». Or les patrons de la fRANCE sont les patrons ! Certains résistants disent que si aprés guerre on avait flingué tous les collabos, on n’en serait pas là où on en est.
Tout le monde sait que pour se faire élire un candidat doit faire des promesses électorales qu’il ne tiendra pas ensuite. Celle de Mitterrand fut de dire "Je suis socialiste". C’était un gros mensonge, mais, comme le disait Hitler, ce sont les plus gros qui passent le mieux. Et celui-ci fut d’autant mieux avalé que Mitterrand avait pris la précaution de le camoufler derrière une centaine de propositions : tout le monde se demandait lesquelles seraient effectivement tenues, du coup personne ne pensa à une question essentielle : Est-il socialiste ?
Mitterrand est-il Franc-Maçon ou Rose-croix ? Je m’en fou ! Je peux seulement dire que son symbole est la rose et qu’il fit construire des pyramides partout où il put, ce qui est une manie de rosicrucien. néanmoins, des membres de ces sectes prétendent qu’il est franc-maçon et non pas rosicrucien. Mais, afin d’avoir le soutien de tous, nôtre jésuite est bien capable d’être aux deux à la fois ! Encore agent double ? et au service de qui ?
Mitterrand avait promis qu’il allait marquer l’histoire, et il a tenu parole. Il est le premier nazi à s’être fait élire président d’une république (et deux fois de suite) en se prétendant socialiste ! Mais quel fut son passe-temps favori pendant ses 14 ans de "pouvoir" ? Regarder à la télé les "de gauche" manifester contre Le Pen en s’égosillant : « Le fascisme ne passera pas ! ». Il a du se bidonner quelques fois ! Mais ça ne lui a pas suffi, comme parti de rigolade : maintenant que sa vie et son dernier septennat sont en cours d’achèvement et qu’on ne peut plus rien contre lui, il nous lâche à la gueule : « Je vous ai bien baisé ». Car s’il finit par nous avouer ses sentiments pour Bousquet, c’est pour savourer sa victoire jusqu’au bout.
1992, Pierre Péan