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Egypte - 17 aout 2013 - les Frères musulmans frappés au coeur avec la mort du fils de leur leader

samedi 17 août 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 17 août 2013).

ALERTE INFO. Egypte : les Frères musulmans frappé au coeur avec la mort du fils de leur leader

http://allainjules.com/2013/08/17/a…

Publié le 17 août 2013

Mohamed Badie

A force d’envoyer les enfants d’autrui à la mort pour exister, Mohamed Badie doit méditer son sort maintenant. Ce meurtrier a connu, ce samedi, la pire journée de sa vie. Cet idiot utile de l’Occident né pour tuer le monde arabe va sans doute, maintenant, demander aux moutons qui le suivent, d’arrêter le massacre.

La police égyptienne qui assiégeait tôt ce matin la mosquée Al-Fath, en plein coeur du Caire, où sont retranchés de nombreux terroristes dit partisans de l’idéologie islamiste, a frappé juste. Ceux qui prônent l’escalade, de Washington à Paris en passant par Londres, refusant de blâmer ces tueurs, n’auront plus que leurs yeux pour pleurer.

Le général Abdel Fattah al Sissi (nouveau Nasser ?) aura la tâche dure, pour que l’Egypte finisse avec ce cordon ombilical qui le détruit à cause de sa relation entre les Frères musulmans et l’Occident, l’armée égyptienne aussi. Le fils de Mohamed Badie, guide suprême des Frères musulmans, la confrérie du président islamiste déchu Mohamed Morsi, a été tué par balles hier, vendredi, au Caire. L’information vient d’être connue.

En voulant donner l’exemple aux islamistes armés, il s’en engagé dans des heurts avec les forces de l’ordre. Bon, il aura droit à ses vierges ? Tant mieux pour lui…

Allain Jules

3 Messages de forum

  • Salut Alain Jules,

    Quand tu dis : « Cet idiot utile de l’Occident né pour tuer le monde arabe va sans doute, maintenant, demander aux moutons qui le suivent, d’arrêter le massacre », es-tu bien sûr de ne pas faire un beau rêve ? Il risque bien plutôt d’appeler à la vengeance ! D’autant plus que ses commanditaires américains n’ont vraiment pas envie de laisser la nouvelle Égypte tranquille, et envisagent certainement de faire dans ce pays comme en Syrie. À moins que la Syrie ne leur ait servi de leçon ? Mais cela m’étonnerait beaucoup ! Même le Vietnam ne leur a pas servi de leçon !

    Bien à toi,
    do
    http://mai68.org

  • Un millier d’arrestations en Egypte, nouvel appel à manifester

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE97G00620130817?sp=true

    samedi 17 août 2013 12h08

    par Crispian Balmer et Yasmine Saleh

    LE CAIRE (Reuters) - Les autorités égyptiennes ont annoncé samedi avoir arrêté un millier de militants ou sympathisants des Frères musulmans, qui appellent désormais à des manifestations quotidiennes malgré la mort d’au moins 700 personnes en trois jours au cours d’affrontements dans tout le pays.

    Les violences de vendredi, décrété "jour de colère" par la confrérie islamiste, ont fait plus de 100 morts dans tout le pays. Samedi matin, des partisans du président déchu Mohamed Morsi étaient rassemblés dans une mosquée du Caire devant laquelle stationnaient les forces de sécurité.

    Le ministère de l’Intérieur a déclaré que 1.004 "éléments" des Frères islamistes avaient été interpellés vendredi et il a accusé des membres de la confrérie d’avoir commis des actes de terrorisme durant les affrontements.

    Les Frères ont de leur côté appelé la population à redescendre dans la rue pour dénoncer ce qu’ils présentent comme un coup d’Etat militaire et la répression qui les vise.

    "Notre rejet du régime putschiste est devenu une obligation islamique, nationale et éthique à laquelle nous ne pourrons jamais renoncer", affirment les Frères musulmans, accusés par leurs détracteurs d’avoir tenté de verrouiller le pouvoir à la suite de leurs succès électoraux après le renversement d’Hosni Moubarak par la rue en février 2011.

    Vendredi, une cinquantaine de personnes sont mortes au Caire et plus de 20 autres à Alexandrie, la deuxième ville du pays, a-t-on appris de sources proches des services de sécurité.

    Des coups de feu d’armes automatiques ont résonné durant tout l’après-midi à travers la capitale, survolée par des hélicoptères de l’armée. Au moins un bâtiment public a été incendié et continuait de flamber dans la nuit malgré l’accalmie constatée dans les rues du Caire, soumise à un couvre-feu nocturne comme plusieurs autres provinces du pays.

    Ni les Frères musulmans, dont les rassemblements ont été démantelés par la force au prix de centaines de morts mercredi, ni le nouveau pouvoir installé par l’armée n’entendent céder dans le bras de fer engagé depuis le 3 juillet.

    La confrérie islamiste a annoncé une série de manifestations quotidiennes au cours des six prochains jours à partir de samedi alors que le gouvernement a donné l’autorisation aux forces de sécurité de tirer à balles réelles pour se défendre et protéger les bâtiments publics.

    SOUTIEN SAOUDIEN

    Aucun compromis ne semble à portée de main et l’Egypte, pays le plus peuplé du monde arabe, paraît menacée par une polarisation croissante entre partisans et adversaires des Frères musulmans.

    "Nous ne quitterons pas les places. Et nous ne céderons jamais sur nos droits", affirme un habitant du Caire, Abdoullah Abdoul Fattah, tout en soulignant qu’il n’est pas électeur des Frères musulmans. "Nous sommes ici pour nos frères qui sont morts."

    La télévision d’Etat use pour sa part d’un langage réservé autrefois aux islamistes radicaux tels que ceux d’Al Qaïda. Elle présente ainsi les événements en cours avec le bandeau "L’Egypte combat le terrorisme".

    Dans un communiqué, le gouvernement dit lutter contre "le projet terroriste des Frères musulmans".

    La confrérie islamiste ne cesse de proclamer le caractère pacifique de sa contestation mais on pouvait voir vendredi au Caire des hommes armés tirer des coups de feu dans les rangs des partisans de Mohamed Morsi.

    Un responsable des services de sécurité a fait état d’au moins 24 policiers tués dans les 24 heures précédentes et de 15 commissariats attaqués.

    Les Frères musulmans affirment que ces hommes armés sont des suppôts des militaires.

    D’après des témoins, des partisans de Mohamed Morsi ont aussi saccagé une église catholique et ont incendié une église anglicane. La confrérie islamiste a démenti s’en prendre aux églises.

    Dans un communiqué, l’Eglise copte a déclaré vendredi "soutenir fermement la police et les forces armées égyptiennes".

    Les pays occidentaux, au premier rang desquels les Etats-Unis, ont condamné l’assaut sanglant contre les rassemblements islamistes mercredi.

    Paris, Londres, Berlin et Rome ont appelé à une réunion d’urgence des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne. François Hollande et Angela Merkel ont estimé que l’UE devrait revoir ses relations avec l’Egypte à la lumière des derniers développements.

    L’Arabie saoudite, qui perçoit l’islam politique défendu par les Frères musulmans comme une menace, a en revanche apporté une nouvelle fois vendredi son soutien aux autorités égyptiennes "contre le terrorisme".

    Avec Michael Georgy, Alexander Dziadosz, Tom Finn, Mohamed Abdellah, Ahmed Tolba et Omar Fahmy ; Bertrand Boucey et Marc Angrand pour le service français

  • Fusillade dans une mosquée du Caire près de la place Ramsès

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE97G01J20130817?sp=true

    samedi 17 août 2013 15h22

    Policiers dans la mosquée Al-Fateh, dans le centre du Caire.

    LE CAIRE (Reuters) - Des échanges de coups de feu ont éclaté samedi entre la police égyptienne et des partisans du président destitué Mohamed Morsi à l’intérieur de la mosquée Al-Fateh, dans le centre du Caire, rapportent des journalistes du Reuters.

    La mosquée jouxte le place Ramsès, où se sont concentrés les affrontements meurtriers de vendredi. Des partisans des Frères musulmans y avaient trouvé refuge vendredi soir et y ont passés la nuit.

    D’après des journalistes de Reuters, des coups de feu ont été tirés samedi après-midi sur les forces de sécurité depuis une fenêtre du deuxième étage de l’édifice religieux.

    Sur des images diffusées un peu plus tôt par la chaîne de télévision privée égyptienne CBC, on apercevait un homme semblant tirer depuis le minaret de la mosquée.

    La place Ramsès a été le théâtre vendredi d’affrontements meurtriers entre les partisans de la confrérie islamiste et les forces de l’ordre égyptienne.

    D’après un bilan fourni samedi par le ministère de la Santé, les violences de la journée de vendredi, décrétée "jour de la colère" par les Frères musulmans, ont fait 173 morts dans toute l’Egypte, dont 95 dans la capitale.

    Un fils de Mohamed Badie, le Guide suprême de la confrérie, a perdu la vie au cours des affrontements sur la place Ramsès.

    Un autre haut responsable du mouvement, Mohamed El Beltagui, a perdu lui sa fille dans les violences de la semaine.

    Vendredi soir, les Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi, ont appelé leurs partisans à manifester quotidiennement contre ce qu’ils qualifient de "régime putschiste".

    "Notre rejet du régime putschiste est devenu une obligation islamique, nationale et éthique à laquelle nous ne pourrons jamais renoncer", affirment les Frères musulmans, accusés par leurs détracteurs d’avoir tenté de verrouiller le pouvoir à la suite de leurs succès électoraux après le renversement d’Hosni Moubarak par la rue en février 2011.

    Le gouvernement, qui a annoncé pour sa part l’interpellation d’un millier de membres ou de sympathisants de la confrérie, étudie lui l’opportunité de dissoudre les Frères musulmans.

    Les autorités provisoires, mises en place après la destitution de Morsi, disent lutter contre "le projet terroriste des Frères musulmans".

    La confrérie islamiste ne cesse de proclamer le caractère pacifique de sa contestation mais on pouvait voir vendredi au Caire des hommes armés tirer des coups de feu dans les rangs des partisans de Mohamed Morsi.

    Depuis l’évacuation par la force mercredi des campements qu’occupaient les pro-Morsi au Caire depuis début juillet, les affrontements ont fait plusieurs centaines de morts en Egypte.

    Yasmine Saleh et Michael Georgy avec Reuters TV ; Henri-Pierre André pour le service français

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